Tennis de table | La déconvenue que Félix Lebrun n’avait pas prévu


Félix Lebrun

Deux semaines après la victoire odieuse de Félix Lebrun à Montpellier, qui s’est terminée debout sur la table, le Français disputait son huitième de finale au WTT Champions de Francfort. Vous connaissez déjà le résultat.

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An Jae-hyun, notre allié d’un soir

Après avoir réussi son entrée en lice face à Simon Gauzy au premier tour du WTT Champions de Francfort, Félix Lebrun a assisté, ébahi, à la presque remontée de son frère Alexis. Une défaite dès son premier match qui n’est pas pour nous déplaire. Alors pour venger son grand frère, Félix avait sa cible idéale ; An Jae-hyun. Ce Sud-Coréen de 24 ans, 25e joueur mondial, devait être un punching-ball idéal pour le Montpelliérain. Mais ce fut tout le contraire.

Dès les premiers points de la partie, Félix se rend compte qu’il est tombé dans un bourbier. Contrairement au scénario pré-écrit avant la rencontre, le Sud-Coréen lui rend coup pour coup. Bon, le Français a souvent le dernier mot quand même, un peu trop à notre goût.

Le premier set en poche (11-9), Félix déroule dans le second (11-5), histoire de bien nous écœurer comme il faut. C’est suffisant pour nous faire zapper sur une autre chaîne et découvrir l’immense pénalty gag provoqué par Aston Villa en Ligue des Champions.

Et si Félix Lebrun nous faisait une Alexis ?

Mais la troisième manche est une tout autre histoire. An Jae-hyun se rebiffe, et sort vainqueur du combat (7-11). Lebrun ne mène plus que deux sets à un, et la remontée d’Alexis remonte à la surface. Et s’il se retrouvait dans l’autre rôle, celui du joueur se faisant remonter ? Cette angoisse le poursuit jusqu’au bout de ce quatrième set, qu’il finit par remporter dans la douleur (11-9). Une victoire 3-1 et une qualification en quarts de finale, quelque chose nous dit que Félix signe tout de suite pour ce résultat.

Mais comme si la victoire de Félix Lebrun n’était pas suffisante à digérer, il faut ajouter à cela l’élimination précoce du n°1 mondial Wang Chuqin, qui était dans la partie de tableau du Français. Cela nous laissera toujours une excuse en cas de sacre immonde de Félix à Francfort. Oui, avec le tennis de table, on a appris à préparer nos arrières désormais.