Le Portugal et la Turquie se disputaient ce soir un ticket pour la finale des barrages pour la Coupe du Monde 2022. Et les joueurs de Ligue 1 ont assuré le show.
Les notes des joueurs de Portugal – Turquie
Diogo Costa – 3
Héros de tout un pays pour un pénalty détourné qu’il n’a même pas effleuré. Il va falloir nous expliquer le concept.
Dalot – 7
98 600 kilomètres parcourus sur son couloir, mais pas une seule intervention offensive décisive. L’absence de Joao Cancelo s’est faite ressentir x10 ce soir.
Danilo Pereira – 8
S’il enchaîne les doublés avec le PSG, Danilo a opté ce soir pour les placements hasardeux et les interventions ratées. On sait d’ores et déjà où Pochettino va l’aligner au prochain match, et ce ne sera pas au milieu.
José Fonte – 4
Son duel face à Burak Yilmaz fut la continuité de ses entraînements au Domaine de Luchin. Par contre le coup de pied dans la chaussure turque était peut-être de trop José.
Guerreiro – 7
Débordement le long de la ligne et centre au niveau de la hanche. La spéciale Guerreiro a encore frappé. From Lorient to Seleção, ça bouge pas.
Moutinho – 3
A posé ses fesses dans un fauteuil durant toute la partie, le véritable quarterback portugais. A deux doigts d’envoyer le ballon avec les mains.
Bernardo Silva – 2
Comme avec City, le diablotin portugais s’en est remis à ses huit poumons et ses tacles teigneux. Injouable et insupportable.
Bruno Fernandes – 8
Comme d’habitude, d’une transparence extraordinaire avec la tunique du Portugal. Bruno Caspernandes.
Otavio – 2
Pour sa 4e sélection, le joueur de Porto a démontré toute sa palette ; buteur, passeur, dribleur, récupérateur, râleur. Un joueur complet quoi.
Cristiano Ronaldo – 8
Il avait le 116e but en sélection au bout du pied, à un crampon près. Alors pour se défouler et en l’absence de Jadon Sancho sur sa gauche, il a réservé tous ses agacements pour Jota. Un meneur d’hommes
Jota – 4
Un but de la tête, rien d’étonnant. Le teston est la partie du corps qu’il maîtrise le mieux car niveau pieds, il faudrait qu’il revoit l’atelier “conduite de balle”.
Celik – 8
S’est pris la tête ultra musclée de Cristiano dans la tempe dès la première minute de jeu. L’annonce du calvaire à venir.
Kabak – Demiral – Söyüncü – 9
Un trio en défense t’as peur. Jamais sur la même longueur d’onde, les trois Turcs étaient davantage dans l’alignement en escalier qu’on retrouve au rugby. La patte Galthié se fait ressentir jusqu’en Turquie.
Calhanoglu – 7
Comme Moutinho, Calhanoglu devait passer toute la partie dans un fauteuil, sauf qu’il était beaucoup trop grand pour lui. A ce petit jeu il n’y avait qu’un fauteuil pour deux, et il n’a pas pu le chauffer très longtemps.
Under – 5
Zéro prise d’initiative durant 90 minutes, hormis un double contact divin qui se transforme en passe décisive. Un joueur Under-côté.
Yilmaz – 8
Capable de redonner l’espoir à tout le peuple turc et de le crucifier sur un pénalty envoyé dans les tribunes. Le Kral a craqué.