Monte-Carlo | Benoît Paire un match impossible à perdre


Benoît Paire

Qui dit début de saison sur terre battue, dit renouveau d’un grand nom de notre fédé : Benoît Paire. Et pour cause, dans un peu plus d’un mois, Roland-Garros ouvrira ses portes. Alors l’occasion était parfaite pour se relancer au Masters 1000 de Monte-Carlo pouvait-on passer. Mais c’était bien mal connaître notre Ben national.

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La remontada éclair de Benoît Paire

Avant d’affronter Alexei Popyrin dans le cadre du dernier tour des qualifications, Benoît Paire remportait le duel franco-français contre Grégoire Barrère. De quoi convaincre l’ensemble de ses fans que Ben était bel et bien de retour. Et ils ne se doutaient pas à quel point ils avaient raison.

Face à l’Australien, l’Avignonnais est tout simplement injouable dans une ambiance de dingue. Dès le premier set, Benoît écœure Popyrin et lui inflige un cinglant 6-2. Avec en prime des points de malade.

Si Popyrin pense que le plus dur est passé, il ne connait pas le spécimen qui se dresse devant lui. En effet, rebelote dans la deuxième manche. Paire marche sur son adversaire et s’apprête à boucler la rencontre en menant 5-1. Mais c’est à ce moment précis que ses origines françaises décident de refaire surface. Un timing de roi.

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Du Benoît dans le texte

Alors qu’il n’a pas concédé la moindre balle de break de toute la partie, Ben choisit ce moment crucial pour se faire breaker. La suite est tout simplement phé-no-mé-na-le : Ben perd six jeux et s’incline 7-6 dans le tie-break. Une manche partout. Ses fans avaient vu juste ; le GOAT est bel et bien de retour.

Le troisième set est plus accroché, mais les germes de la défaite ont déjà été plantés. Il est désormais impossible de faire marche arrière. Popyrin s’impose 6-4 dans la dernière manche, et obtient le dernier ticket pour le tableau principal du tournoi.

Benoît, lui, peut être satisfait de son match. Mener 6-2, 5-1 pour finalement s’incliner 6-2, 6-7, 4-6. Nous ne pouvions pas rêver de meilleure préparation à l’approche de Roland-Garros.

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Tom