Ligue Europa | Les notes FFL de Lokomotiv Moscou – OM


Notes OM Lokomotiv Moscou europa league

281 jours. C’est l’attente des supporters marseillais pour voir leur club disputer à nouveau la Coupe d’Europe. En décembre dernier, l’OM sortait de la Ligue des Champions la tête haute avec un record à la clef : 13 défaites consécutives en C1. Cette campagne commence plus timidement, avec à la clé, un nul concédé à deux minutes du terme.

Pau Lopez – 9

Si c’est le poteau qui a repoussé la frappe lointaine de Smolov, que les supporters marseillais se rassurent, Pau Lopez était dessus. Du regard quoi. Mais heureusement l’Espagnol s’est magistralement rattrapé avec sa main ferme sur le but de Anjorin. Mandanda likes this.

Rongier – 5

Performance généreuse de N’Golo Rongier qui aura passé toute sa soirée à courir, mais obtient sa moyenne FFL grâce à son implication sur l’égalisation russe. Dans la trempe des Sergi Roberto, Florenzi…

Saliba – Alvaro – 2

On aurait aimé les voir en difficulté. À la place, les deux centraux ont joué davantage dans la moitié de terrain du Lokomotiv que dans la leur. Un positionnement guardiolesque dont on se serait passé volontiers et qui a même donné à l’OM un semblant d’autorité. Le foot français européen mérite mieux que ça messieurs.

Guendouzi – 3

Intenable dans l’entrejeu marseillais, Matteo nous a clairement donné du fil à retordre ce soir. Heureusement que Sampaoli a eu la bonne inspiration de la sortir à la 83e. Il n’aura fallu que six petites minutes au Lokomotiv pour égaliser. La coïncidence de choses heureuses est heureuse.

Kamara – 4

On aurait préféré qu’il quitte l’OM dès cet été pour rejoindre la Premier League. Le voir récupérer 758 ballons par match, c’est comme faire un running gag d’une blague pas drôle. Quand on voit la qualité de sa prestation, on se rend compte du coup de génie de Sylvain Ripoll de ne pas l’avoir sélectionné lors du dernier Euro Espoirs. Génie incompris ce Sylvain.

Under – 2

Une accélération fatale à la défense moscovite, un pénalty transformé en force en plein axe, virevoltant de la première à la dernière minute. Ça sent la grosse grosse confiance pour le Turc. Vivement qu’il affronte les défenses de Reims et Angers en Ligue 1 pour vite redescendre.

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Gerson – 3

La plaque tournante du projet de Sampaoli. Tous les ballons passent entre les pieds du Brésilien. Un contrôle total sur le jeu, qui rappelle un peu celui de l’immense Marvin Martin au non moins prestigieux Football Club Sochaux-Montbéliard. Ça fait seulement un mois que Gerson est arrivé, et il commence déjà sacrément à nous chauffer celui-là.

Dieng – 9

On avait un léger doute. On est désormais fixé. Son doublé face à l’AS Monaco était bel et bien un accident. Trop court sur chaque centre, des appels dans le zig quand le ballon va dans le zag. Arek Milik a dû recevoir un sacré coup de pression ce soir. (non)

Harit – 8

Rarement un numéro neuf aura aussi peu impacté le jeu de son équipe. Hormis peut-être Icardi face à Bruges hier soir. En même temps le Marocain est un ailier, pas un buteur. Ça nous rappelle Rudi Garcia qui s’entêtait à placer Bouba Kamara en défense centrale. Sampaoli s’inspire tout simplement des meilleurs.

Smolov – 8

Une frappasse des 30 mètres. Une sorte de feuille morte dont seul Olive & Tom avaient le secret jusqu’à ce soir. On a cru au hold-up. Il aurait été trop beau pour être vrai. Au final, on a eu une Gignac à la place. Poteau. Bong.

Tiknizyan – 9

On espérait que la masterclass de la partie vienne du côté l’OM, mais c’est pourtant les locaux qui nous ont régalés. Pris de vitesse (et c’est gentil encore) par l’accélération de Under, Nair Tiknizyan attend que le Turc entre dans la surface de réparation pour lui faire un petit croche-patte subtile. Alors même qu’il était déjà averti. La suite est un pur régal : pénalty, deuxième carton jaune, expulsion, ouverture du score de l’OM. Un combo qui nous donne envie de superviser davantage la Premier Liga. C’est vraiment son nom, zéro vanne.

Anjorin – 10

Entré en cours de jeu, Anjorin a décidé de doucher la ville de Marseille toute entière. Avec un vieil enroulé, il a réalisé le braquage de ce début de saison en parvenant à égaliser. À 10 contre 11. Les scénaristes de la Casa de Papel devraient s’en inspirer. Il y a des joueurs comme ça, inconnus au bataillon, qui vous donnent le sourire.