Ligue des Champions Handball | Nantes ruine tout le travail estival du hand français


Nantes Handball

Seulement deux mois après le choke surréaliste de l’équipe de France aux JO, la trêve est d’ores et déjà rompue. Alors que nous pensions que le handball était rempli de bonnes intentions à notre égard, quelle fut notre déception quand nous avons appris l’affront impardonnable commis par Nantes sur le terrain de Magdebourg.

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Magdebourg, la bête noire de Nantes

Après une sublime défaite d’entrée dans cette Ligue des Champions sur le terrain d’Aalborg (38-31), et un revers rageant contre Szeged (33-32), Nantes semblait bien parti pour vivre une campagne européenne inoubliable. Mais le H a malheureusement brisé ce rêve dans la salle de Magdebourg, la Anhalt-Arena et ses 7000 spectateurs bouillants. Vainqueur de la Ligue des Champions en 2023 et champion d’Allemagne en titre, Magdebourg n’est pas l’adversaire rêvé pour tout handballeur. Encore moins de Nantes, qui n’avait jamais gagné le moindre match chez les Allemands en six tentatives. Mais impossible n’est pas nantais.

Arrivé en Allemagne sans Nicolas Tournat, Kauldi Odriozola, Mirko Milosavljevic ni Rok Ovnicekles, le H endossait en toute logique le costume d’outsider dans cette partie. Mais très rapidement, trop même, les hommes de Grégory Cojean ont fait dérailler la machine allemande. Et en chef de file, le demi-centre Aymeric Minne, et ses quatre buts dans le premier quart d’heure seulement.

Mais depuis quelques mois maintenant, et bien porté par l’équipe de France aux Jeux olympiques, le handball tricolore essaye de tendre sa main en notre direction. C’est dans cette dynamique que les Nantais réussissent le tour de force de rentrer aux vestiaires avec un but de retard malgré leur première mi-temps pleine (16-15 Magdebourg).

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Une victoire qui laissera de vilaines traces

Oui mais voilà, porté par des piliers bien trop solides, à l’image du gardien Ivan Pesic et ses 40 % d’arrêts, ou bien encore les 9 buts en 11 tentatives de ce diable d’Aymeric Minne, Nantes se détache dès le retour des vestiaires et colle un +4 aux Allemands. Un écart qui ne sera jamais comblé. Pire encore, digne d’Elohim Prandi dans ses heures les plus sombres en équipe de France, Aymeric envoie une ultime mine à la dernière seconde. Victoire 32-28 de Nantes, qui met un terme à tant de déconvenues des Français contre Magdebourg.

Avec ce succès odieux, le H caracole désormais à la troisième place du groupe (sur 8) avec 6 points. Le chemin vers la qualification est encore long, mais il est mal parti à notre goût.

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Tom