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Les étoiles de Roland-Garros du mardi 30 mai 2023

Hugo Gaston

Pour cette dernière journée du premier tour, les jeunes pousses Arthur Fils, Giovanni Mpetshi Perricard et Luca Van Assche ont tous fait parler d’eux. Chacun à leur manière.

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⭐⭐⭐⭐⭐/5

Arthur Fils

Arthur Fils arrivait à Roland-Garros avec son nouveau statut de Top 100, et surtout un titre ATP 250 à Lyon la semaine dernière. Autant vous dire que la pression était quelque peu sur ses épaules.

Face à lui se dressait Alejandro Davidovich Fokina, tête de série numéro 29. Pas le tirage le plus facile me direz-vous. Et pour sa première participation à Roland-Garros, le Français se souviendra longtemps de son premier set, perdu 6-1. Si Arthur se révolte dans la seconde manche, il perd la suivante. Avant de se rebeller une nouvelle lors du set suivant. Sur courant alternatif. Fils mène 3-0, puis connaît un petit passage sans, et perd 6 jeux à la file.

Les bases sont déjà là.

Giovanni Mpetshi Perricard

Si la confrontation Giovanni Mpetshi Perricard – Genaro Alberto Olivieri rapporte 875 points au Scrabble, elle n’en reste pas moins un grand match de tennis. Giovanni disputait aujourd’hui son tout premier match de Grand Chelem. Et il s’en souviendra. Le Français perd la première manche au tie-break, puis sur un sursaut d’orgueil, remporte les deux manches suivantes. Le voici qui mène 2 sets à 1 pour son premier match d’une quinzaine. Le moment idéal pour commencer à croire en lui. Ah, l’Espoir.

Mpetshi Perricard perd finalement les deux manches suivantes. Dont notamment une série de 7 jeux perdus consécutivement entre le 4e et le 5e set. La chute a dû être vertigineuse du haut de son double mètre.

Fiona Ferro

Dans le jargon, on appelle ça une presqu’double bulle. Battue 6-2, 6-0 par Rebecca Peterson, Fiona Ferro a payé cher les 378 places qui la séparent de la Suédoise au classement WTA. Le travail a été fait, et bien fait.

⭐⭐⭐⭐/5

Hugo Gaston

Qu’il semble loin ce huitième de finale à Roland-Garros en 2020. A l’époque, Hugo nous avait fait transpirer comme jamais. Cette année, le refrain a quelque peu changé. Opposé à Alex Molcan, le Toulousain a obtenu les quelques miettes laissées par le Slovaque. Pourtant, le Français a breaké à deux reprises dans le troisième set. Mais par deux fois, il a connu des trous d’air, dont un fameux 1 point remporté sur 12. Seule une défaite en trois petits sets pouvait récompenser autant d’efforts.

Détail qui a son importance, Gaston n’a pas sorti de balle volontairement de sa poche cette fois-ci.

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Alexandre Muller

Le Français n’était clairement pas le favori face à Jannik Sinner, et cela s’est vite fait ressentir. Un premier set perdu d’emblée (6-1), une réaction dans le deuxième (6-4) puis une leçon en 25 minutes dans le dernier (6-1). Muller a parfaitement bien échauffé Sinner pour son second tour.

Selena Janicijevic

Face à Océane Dodin, Selena s’est rapidement rendue compte que la partie ne durerait pas très longtemps. En effet, il ne lui a fallu qu’une poignée de minutes pour infliger une bulle à sa compatriote. Mais si le match ne s’est pas éternisé, c’est également grâce au réveil de Dodin ; 41 coups gagnants plus tard, Océane serrait la main de Selena tout sourire au filet.

Janicijevic a été le Dodin de la farce aujourd’hui.

⭐⭐⭐/5

Clara Burel

Le duel entre Clara Burel et Sara Sorribes Tormo a été très serré. Mais dès que les points importants pointaient le bout de leur nez, la Française flanchait. Rien d’étonnant en même temps. Pour preuve, le tie-break du premier set, perdu de peu (7-0).

Clara rejoint le rang volumineux des Français ayant ragequit Roland-Garros dès ce premier tour.

⭐⭐/5

Caroline Garcia

La fin de saison dernière nous hante encore. Après sa demi-finale à l’US Open et son sacre au Masters, Caroline Garcia doit se racheter auprès de notre fédé, et vite. Et le temps d’un instant, nous avons cru à cette repentance sur la terre battue parisienne. Un premier set accroché et finalement remporté, puis un second perdu au tie-break. Tous les ingrédients étaient réunis pour voir la Lyonnaise s’écrouler devant son propre public.

Mais à ce petit jeu, c’est la Chinoise Xiyu Wang qui rend les armes la première, au bout de 2h40 d’une lutte acharnée. Garcia passe certes au second tour, mais laisse déjà quelques plumes. La suite semble être de bon augure pour la numéro un française.

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Océane Dodin

Engagée dans un duel franco-français face à Selena Janicijevic, Océane Dodin a connu un départ en boulet de canon contre sa compatriote. Une première manche perdue 6-0, et une roue de vélo pour Océane, une ! La suite est beaucoup moins drôle, étant donné que Dodin s’est jouée de Selena 6-2, 6-1. Capable du meilleur comme du pire. Malheureusement, cela ne nous a pas souri aujourd’hui.

Diane Parry

Décidément, les premiers tours de Diane Parry à Roland-Garros sont toujours de gigantesques camouflets pour la FFL. La saison passée déjà, la Française avait sorti Barbora Krejcikova, tout simplement la tenante du titre à l’époque. Cette année, face à Anhelina Kalinina, la 26e joueuse mondiale, Parry a une nouvelle fois commis l’irréparable. En 1h20 seulement, Diane a expliqué à l’Ukrainienne comment il fallait tenir une raquette de tennis.

“J’espère que cela annonce de belles semaines à venir” D. Parry

Nous ne partageons pas tellement cette volonté, Diane.

⭐/5

Luca Van Assche

Pour son premier tour, Luca affrontait Marco Cecchinato, le demi-finaliste de Roland-Garros en 2018. Autant vous dire que dans la logique des choses, le môme de 19 ans aurait dû se casser les dents sur le trentenaire italien. Que nenni. Van Assche marche littéralement sur Cecchinato en début de match : 6-1, 6-1 sur les deux premières manches. On cherche notre second souffle.

Traditionnellement, un Français qui démarre en boulet de canon termine son match en envoyant des saucisses dans le filet. Mais à Luca, vous ne lui parlez pas de ça. Le natif de Woluwe-Saint-Lambert balaie 6-1, 6-1, 6-3 Cecchinato en moins de 2 heures. Un affront dont nous ne sommes pas prêts de nous relever.

Plus que jamais, Van Assche est un Franco-Belge à nos yeux.

“Je vise beaucoup plus loin” L. Van Assche

Tom
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