Le doublé sensationnel de la Fiorentina en finale de Coupe d’Europe


Au rugby, nous avons l’ASM Clermont Auvergne. Au basketball, la SIG Strasbourg. Au football, l’Italie a désormais la Fiorentina. Nous sommes vraiment sous le charme de ces clubs qui préfèrent neuf fois sur dix la lose à la win.

Déjà finaliste malheureux la saison passée face à West Ham, la Fiorentina voulait se racheter à Athènes. Et quelle meilleure nouvelle que d’affronter l’Olympiakos en finale, club basé à… Athènes. Une finale sur terrain neutre, mais pas trop quand même.

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La Fiorentina veut effacer le traumatisme de 2023

On a tous en tête les visages florentins dépités, voire inconsolables, en finale de la Ligue Europa Conference la saison passée. Dès lors, un seul mot d’ordre traîne sur les lèvres de tous les amoureux de la Viola : plus jamais ça. Pourtant, le sort réservé aux Toscans est encore plus délicieux que celui de la saison passée. Si en 2023, les hommes de Vincenzo Italiano s’étaient inclinés sur un but de Jarrod Bowen à la 90e minute, cette année, il aura fallu que les Italiens attendent les prolongations pour voir leur équipe s’effondrer une fois de plus. Des discussions sont en cours pour attribuer la double nationalité à la ville de Florence.

Alors qu’il ne reste que quatre minutes à jouer avant les tirs au but, AyoubEl Kaabi marque le but de la victoire d’un coup de tête malicieux, et inscrit au passage son 16e de cette campagne européenne. Cristiano Ronaldo peut aller sa rhabiller.

Alors que de nombreux clubs (français) sont à la recherche d’un premier sacre européen, José Luis Mendilibar ne s’enquiquine pas lui. Arrivé en février en Grèce (!), l’Espagnol remporte sa deuxième Coupe d’Europe consécutive avec un deuxième club différent, après la Ligue Europa avec le FC Séville l’an passé. L’Olympiakos soulève quant à lui le premier titre européen de son histoire, qui plus est à Athènes. Les clubs grecs ont donc remporté plus de trophées européens que les Français au XXIe siècle. Fact.

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L’Olympiakos n’en a que faire du cauchemar de la Viola

Une soirée de rêve donc, sauf pour la Fiorentina. Pourtant, le club toscan est un habitué du genre. Après une finale de C1 perdue en 1957, une finale de C3 gâchée en 1990, et un back-to-back de défaites en finales de C4, la Viola poursuit son presqu’sans faute en finales de Coupe d’Europe. Seule une triste C2 acquise en 1961 vient ternir ce fabuleux tableau.

Il seumo.

“Ce n’est pas facile d’arriver à la fin d’un tournoi européen et de perdre comme ça deux ans de suite, sans jamais avoir été dominé par qui que ce soit” Vincenzo Italiano

Mais l’immense tristesse transalpine ne s’arrête pas là. Avec cet énième revers de la Fiorentina en finale, l’Italie n’aura QUE huit clubs en Coupe d’Europe la saison prochaine. On a vraiment envie de les plaindre.

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Tom