La Blacklist 2025 de la FFL : 5e et 4e places


Lois Boisson

On poursuit cette Blacklist 2025 en se rapprochant toujours un peu plus près des principaux traîtres de la saison. Il est temps de vous dévoiler le ou la propriétaire de la médaille en chocolat.

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5. Biathlon

Par où commencer ? C’est la question que nous nous sommes posés au moment d’aborder le cas du biathlon français. Si notre relation avec ce sport est sereine entre mars et novembre, l’hiver est une autre histoire. Pour le comprendre, il faut s’attarder sur la saison hivernale 2024-2025, qui a atteint des sommets de désillusion pour la FFL. Si les Français ne nous laissent aucune chance lors des manches de Coupe du monde, le point d’orgue intervient à l’occasion des Championnats du monde.

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Tout commence avec le titre mondial acquis lors du relais mixte, suivi du titre de championne du monde de Justine Braisaz-Bouchet sur le sprint, celui de Julia Simon sur l’individuel, toujours cette dernière avec Quentin Fillon-Maillet sur le relais mixte simple, puis en apothéose, les Françaises sont sacrées sur le relais féminin. Six titres mondiaux et treize médailles, bref, des Mondiaux à vite oublier.

Mais ces Championnats du monde ne sont pas les seuls à nous mener la vie dure. En effet, les Français privatisent quasiment chacune des courses de Coupe du monde. Le pire exemple est certainement le relais masculin, qui commet l’affront de remporter les cinq courses de la saison. Un 100% odieux. Un seul relais leur a échappé ; celui des Mondiaux. On valide fort ce timing.

Au total, le biathlon français a aligné 23 victoires et 54 podiums sur l’hiver, un record. Cela ne fait que quelques semaines que la nouvelle saison de la Coupe du monde a repris, et nous avons déjà notre lot de désillusions. Avec les Jeux olympiques en point de mire. L’avenir s’annonce délicat.

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4. Loïs Boisson

C’est certainement LA révélation de l’année dans le sport tricolore. Mais une révélation qui ne joue pas en notre faveur, vous en conviendrez. 361e joueuse mondiale avant de disputer le premier Roland-Garros de sa carrière, Loïs Boisson n’est pas le nom qui circule sur toutes les lèvres quand on pronostique la future vainqueure du tournoi.

Pourtant, la Française élimine Elise Mertens dès le premier tour, tête de série n°24. Puis en huitièmes de finale, c’est Jessica Pegula, numéro 3 mondiale, qui fait les frais de la tornade tricolore. Et enfin, en quarts, c’est Mirra Andreeva, n°6 à la WTA, qui doit s’avouer vaincue face à Boisson. Vous l’aurez compris, pour ses tous premiers Internationaux de France, Loïs Boisson atteint le dernier carré. Depuis quand une boisson ne se liquéfie pas ?

Heureusement, Coco Gauff nous sort du pétrin de la Porte d’Auteuil en demi-finales, et met fin au parcours imbuvable de Loïs Boisson. La Française effectue ainsi une remontée irréelle au classement WTA, passant de la 361e à la 65e place. Soit 296 positions gagnées en un seul tournoi.  Vertigineux.

Le tournoi WTA 250 de Hambourg remporté un mois plus tard n’arrange rien à la situation. Offrant au passage à la France le premier titre WTA depuis 2 ans et 8 mois. 513e joueuse mondiale au début du mois de mai, Loïs Boisson termine l’année à la 36e place. C’est quel genre de remontada ? La Française termine finalement quatrième de ces FFL d’Or, ses éliminations précoses à Wimbledon et l’US Open ayant penché dans la balance.

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Tom