JO – Hand | La qualification en finale odieuse des Françaises


Laura Flippes

Seulement 24 heures après l’un des plus gros chokes de l’histoire des sports collectifs français, les handballeuses tricolores jouaient une place en finale contre les Suédoises. Alors qu’on pensait que la performance du hand masculin allait leur donner des idées, nous en sommes arrivés à la conclusion suivante ; nous ne sommes pas les rois des pronostics.

Opposées aux Suédoises en demi-finales, les Françaises étaient particulièrement confiantes. Et pour cause, elles n’ont plus connu la moindre défaite face aux Scandinaves sur les douze dernières confrontations (10 victoires, 2 nuls). La dernière opposition parle d’ailleurs pour les Bleues, qui s’étaient imposées 37-28 face aux Suédoises en demies des Championnats du monde. Autant vous dire qu’à domicile, les Françaises faisaient figure de grandes favorites dans cette affiche. La suite appartient à l’histoire.

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Un match de hand qui avait pourtant bien débuté

Dans un Stade Pierre-Mauroy encore glacé par la clim de la veille, le match démarre sue les chapeaux de roue côté français. Les joueuses d’Olivier Krumbholz mènent 4-2, puis se mangent un fabuleux 5-0 en quelques minutes (4-7). Seule Laura Glauser parvient à stopper l’hémorragie, avec des parades à foison. Une performance gérardienne.

En face, Johanna Bundsen écœure toutes les attaques tricolores. La joueuse du HB Ludwigsburg fait la pluie et le beau temps au Stade Pierre-Mauroy. Et à Lille, c’est surtout la drache qu’elle provoque. Les Bleues sont menées 21-17 dans le dernier quart d’heure, et notre espoir de ne pas les voir défendre leur titre olympique tient toujours. Mais une série de 5-1 plus tard, les Bleues égalisent à six minutes du terme. Au pire des moments.

Alors que les joueuses tricolores ont le ballon pour reprendre l’avantage, ce qui ne leur est plus arrivé depuis la 5e minute du match, ces dernières perdent le ballon et se mangent une contre-attaque dans la foulée. 23-22. Vous l’entendez notre soupir de soulagement ? Mais comme la veille avec les Bleus, les deux équipes se quittent sur un score de parité à l’issue des 60 premières minutes de jeu, et ce à cause d’un but odieux de Tamara Horacek à 15 secondes du terme.

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Nouvelles prolongations, mais issue différente

Si les coéquipiers de Nikola Karabatic ont connu des prolongations des plus appréciables face aux Allemands, on ne peut pas en dire autant de leurs homologues féminines. Les Françaises surclassent les Suédoises dans la première période des prolongations (4-1). Alors qu’on attend une vive réaction des Scandinaves, ces dernières ne trouvent pas de meilleure idée que d’écoper d’une double suspension de deux minutes. C’est pour nous achever ce timing ?

Et pour couronner le tout, Hatadou Sako remplace Laura Glauser dans les cages pour fermer la boutique. Circulez il n’y a rien à voir. Les Françaises s’imposent 31-28 et se qualifient pour une troisième finale olympique consécutive en hand, après les Jeux de Rio et de Tokyo. Prions pour le cauchemar d’il y a trois ans ne refasse pas surface.

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