Ironman | La performance intolérable de Léo Bergère


Léo Bergère

Avec le biathlon féminin et le décathlon emmené par Kévin Mayer, le triathlon forme un triptyque intenable dans les sports en -thlon. Mais le triathlète Léo Bergère s’est montré plus malin que nous ; briller dans une autre discipline : l’Ironman. Un contrepied dont nous ne nous sommes pas encore relevés.

On a tous en tête les cauchemardesques Championnats d’Europe de triathlon en 2022, où la délégation française n’avait pas hésité à signer un triplé historique composé de Léo Bergère, Pierre Le Corre et Dorian Coninx.

Et bien Léo Bergère vient de nous faire subir un nouveau camouflet. Cette fois, pas en triathlon, mais sur un semi-Ironman. Léo Bergère l’innommable.

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Léo Bergère fait de l’Ironman un ennemi notoire

En ce mois d’avril, Léo Bergère effectuait sa rentrée avec sa première course de la saison. L’Isérois s’est aligné sur l’Ironman 70.3 de Valence, qui est en réalité un semi-Ironman de 70,3 miles, au lieu des 140,6 requis pour un Ironman. Du coup, le programme de cette course était à la portée de monsieur madame Tout-le-Monde : 1,9 km de natation, 91 km de vélo et 21 km de course à pied. Une véritable promenade de santé quoi.

Mais le problème avec certains sportifs français, qui ne sont pas la majorité on vous l’accorde volontiers, c’est que le plus important n’est pas de participer, mais de gagner. Et Léo Bergère est de cette trempe. Le natif de Le Pont-de-Beauvoisin réalise une course écœurante ; il sort parmi les premiers en natation, fait fausse route à ses concurrents et s’échappe à vélo avec 2 minutes d’avance, pour finalement terminer la course avec plus de 3 minutes d’avance sur son dauphin à l’issue de la course à pied. Le champion du monde 2022 de triathlon nous roule littéralement dessus durant 3h40’24’. À ce niveau-là, c’est un acharnement.

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