Handball | Un Metz flamboyant rate (encore) la finale de la Ligue des Champions


Metz Handball

Ce week-end, la ville de Metz a fait les gros titres par le biais de son club de foot, défait par Sainté en barrages de Ligue 1. Mais les Mosellans ont également frappé fort au Final Four de hand. Enfin, les Mosellanes plutôt.

Pour la troisième fois de son histoire, le Metz Handball atteint le Final Four de la Ligue des Champions. Après une quatrième place en 2019, et une troisième en 2022, on s’attendait fort logiquement à voir les Messines gravir la dernière marche qui leur manquait, à savoir atteindre cette maudite finale. Mais c’était vite oublier que la Lorraine est bel et bien française. Nos homologues allemands ont de quoi avoir des regrets.

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Metz archi favori de la demi-finale

Triples championnes de France en titre, les Messines sont opposées à Bietigheim, la grande surprise allemande dans ce Final Four, qui a dû passer par les play-offs. L’affiche de cette rencontre est totalement déséquilibrée. Pourtant, le match débute et on ne voit pas trop la différence sur le terrain. Pour preuve, les Dragonnes ne mènent que d’un petit but à la pause (15-14). Mais dès le retour des vestiaires, on a droit à un écroulement massif. Les Messines se font torpiller en défense, que ce soit sur des mouvements collectifs ou des duels. Tout y passe.

Si les Allemandes jouent un jeu particulièrement alléchant, il ne faut pas non plus enlever le mérite aux Françaises. La gardienne Hatadou Sako brille dans cette partie, avec un sublime 7/34 (20% d’arrêts) dans les buts, contre 16/45 (35%) pour la gardienne d’en face. Le match s’est joué sur des détails.

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Les Dragonnes se brûlent les ailes toutes seules

Mieux encore, les joueuses d’Emmanuel Mayonnade subissent un 6-1 en l’espace de huit minutes seulement. Le score passe de 20-18 pour Metz, à 21-24 pour Bietigheim. L’effondrement est total. Les Françaises encaissent pas moins de 22 buts dans la seule seconde mi-temps, pour finalement s’incliner 36-29. Le mot surprise n’est même pas assez fort pour décrire l’exploit de Bietigheim, et celui de Metz Handball par la même occasion. Troisième Final Four, troisième petite finale. Une régularité digne du Real Madrid.

“J’ai le recul nécessaire pour dire que j’ai été nulle à chier” Hatadou Sako

Mais tout n’est pas perdu encore pour les Messines. Ces dernières ont la possibilité de remporter la petite finale face à Esbjerg. Une médaille de bronze en ligne de mire, mais ce sera finalement celle en chocolat. Les Françaises perdent 37-33 et s’écroulent au pied du podium. Que dire de plus, hormis merci ?

“J’y croyais tellement fort à cette Ligue des Champions” Chloé Valentini, capitaine de Metz

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Tom