Formule 1 | Les notes du Grand Prix de Monaco.


Le Grand Prix de Monaco 2022 pouvait entrer dans l’histoire avec le sacre de son pilote local Charles Leclerc. Mais il est finalement devenu historique avec la stratégie mise en place par les Rouges. Même pas de podium au bout, mais une course terminée au moins. Step by step.

Formule 1 — GP de Monaco — Les Notes

Alfa Roméo

Valtteri Bottas : 4

Comme très souvent dans sa carrière, Valtteri Bottas termine dans les pots d’échappement de Lewis Hamilton. Mais pour la première fois de la carrière du Finlandais, cela n’est pas dû au célèbre coup de fil en pleine course : “Valtteri, it’s James”.

Guanyu Zhou : 6

Parti dernier, arrivé avant-dernier parmi les voitures en lice. Un des rares pilotes à avoir réussi à gagner une place dans les rues de la Principauté.

Alpine

Esteban Ocon : 7

Comme toujours cette saison, Esteban a hissé son Alpine dans les points. Mais fort heureusement pour nous, Hamilton est venu le harponner par derrière à Sainte-Dévote. Ah et c’est aussi le Français qui a été pénalisé.

“Ils nous ont dit qu’il y avait une nouvelle règle en place, que quand il y avait une voiture à l’intérieur, s’il y a un contact, c’est celui qui se fait attaquer qui prend la pénalité” E. Ocon

Ça sent bon les dépassements kamikazes lors des prochaines courses avec cette règle alakon.

Fernando Alonso : 7

Réputé pour être l’un des pilotes les plus teigneux et combatifs du paddock, Alonso nous a fait admirer son art de rouler au rythme de sénateur. 30 secondes d’écart avec Lando Norris en 30 tours. Certainement le pilote le plus régulier de tout le week-end. Et celui qui a dû coûter le moins cher en essence aussi. Les temps sont durs pour tout le monde.

AlphaTauri

Pierre Gasly : 8

Le week-end a parfaitement débuté pour le Normand, sorti en Q1 car bloqué par son propre coéquipier. Team spirit.

Un arrêt aux stands dès le premier tour pour chausser des intermédiaires, des dépassements à foison sur une piste impossible à doubler et une 11e place à l’arrivée. À moins d’une seconde de la porte des points. Avez-vous une meilleure définition de frustration à nous proposer ? Ah, et on oubliait.

“On perd six ou sept secondes au premier arrêt aux stands au premier tour et deuxième arrêt pareil, on perd encore deux-trois secondes. On laisse dix secondes sur la table qui nous coûte sûrement la dixième place” P. Gasly

Yuki Tsunoda : 7

Chez AlphaTauri, on vante très souvent le fait qu’il s’agit d’une petite écurie conviviale. Et ça, Tsunoda l’a parfaitement intégré.

Mais les travaux du Japonais ne se sont pas arrêtés en qualifs. Une dernière place acquise en course et une 17e place obtenue. Yuki était pourtant proche de son record sur le Rocher, et une 16e position glanée l’an passé. Tsunoda, the new Prince de Monaco.

Aston Martin

Sebastian Vettel 3

Placer une Aston Martin en Q3 n’est pas une mince affaire cette saison. Mais la faire terminer dans le Top 10 le jour de la course frôle avec la perfection. Clairement pas la meilleure perf de Vettel cette saison. Melbourne, we miss you.

Lance Stroll 9

Il n’a pas fallu attendre l’extinction des feux pour voir Lance se montrer dans les rues de Monaco. Dès le tour de formation, le Canadien est venu lécher les trottoirs monégasques. Une prouesse lui permettant d’en accomplir une autre : crever lors du tour de formation.

Ferrari

Charles Leclerc : 10

Le pilotage de Leclerc ne vaut certainement pas cette note parfaite, du fait de sa pole position obtenue avec 3 dixièmes d’avance sur son coéquipier. Mais la F1 est avant tout un sport d’équipe. Même quand un ingénieur se vautre totalement et ruine la course de Leclerc avec un arrêt aux stands exceptionnellement nul niveau timing. On gagne en équipe, mais surtout, on perd en équipe.

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L’enchaînement “Box now, box now” “stay out” en moins d’une seconde est à montrer dans toutes les écoles d’ingénieur de course.

Carlos Sainz : 9

Carlos a brisé sa week-end routine à Monaco. Aucun crash dans les rails, aucune réclamation portée sur un adversaire après lui avoir arraché l’arrière de la voiture. Un Sainz bien timoré ce week-end, et une seconde place à vite oublier.

Haas

Kevin Magnussen : 6

Il y a des courses comme ça, où vous passez entre les gouttes et entre les caméras également. Un abandon suite à un problème de puissance, et une place aux premières loges pour assister à la dislocation d’une autre Haas.

Mick Schumacher : 8

Si son père a laissé une trace indélébile dans la Principauté avec 5 succès, Mick a également laissé sa propre trace. Mais sur les rails lui. Un sublime coup de raquette qui s’est transformé en donut incontrôlé. Voiture coupée en deux, mais plus d’égratignures qu’autre chose.

McLaren

Daniel Ricciardo : 7

Se faire larguer par son coéquipier ne suffisait visiblement pas pour Ricciardo. Il fallait en plus qu’il se fasse humilier aux yeux du monde entier en concédant sa place face à Gasly au virage de la Piscine. Pas loin d’être une première à cet endroit.

Lando Norris : 3

Impossible de connaître le véritable niveau de cette McLaren tant l’écart de performance entre Lando et Daniel est abyssal. Mais une chose est sûre, le jeune Britannique en fait beaucoup trop à notre goût, jusqu’à remonter 26 secondes sur Russell en une quinzaine de tours. Pour terminer à 3 dixièmes de son compatriote, fort heureusement.

Mercedes

Lewis Hamilton : 6

Lewis n’aura pas été seulement derrière son coéquipier durant toute la course, il a également pu admirer la nuque d’Alonso durant 50 tours. De quoi le tendre un tout petit peu.

George Russell : 3

Les semaines se suivent, et George met de plus en plus à mal la FAL. Solide de bout en bout, on commence à apprécier que le bougre soit né de l’autre côté de la Manche.

Red Bull

Verstappen : 5

Jamais dans le rythme des hommes de tête, Max termine quand même sur le podium et a senti un gros coup de chaud derrière lui. Non pas à cause de son moteur, mais avec Charles Leclerc qui bouillait sous son casque.

Checo Perez : 2

Quand on est qualifié derrière deux Ferrari à Monaco, on peut légitimement viser la victoire. Perez n’a eu à doubler aucune voiture sur la piste pour s’imposer en Principauté, la Scuderia ayant fait le nécessaire pour lui offrir la victoire. Mattia Binotto a davantage aidé Perez que Christian Horner sur cette course. Fact.

Williams

Alexander Albon : 7

On ne compte plus les virages court-circuités par Albon lors de cette course. Et même avec ces raccourcis à la Mario Kart, le Thaïlandais ne faisait pas mieux que 16e. Seul un bon vieux ragequit pouvait mettre fin à cette promenade.

Nicholas Latifi 8

Le pilote Williams a eu l’honneur de lancer les hostilités en premier avec un magnifique tout droit dans les barrières dès le tour de formation. Rapidement imité par son compatriote Stroll pour un Canadian Showtime de folie. Les fondations étaient optimales pour lancer une course latifiesque.

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