Les débuts en fanfare de Pasquale Mazzocchi avec le Napoli


Pasquale Mazzocchi

Après 33 ans d’attente, le Napoli a enfin remporté le titre de champion d’Italie la saison passée. Un tremplin pour rebondir encore plus haut ? Que nenni. Depuis, c’est la soupe à la grimace, avec Rudi Garcia en chef cuisinier. Alors on se disait que le mercato hivernal allait les aider à rectifier le tir. Mais Pasquale Mazzocchi ne l’a pas entendu de cette oreille.

Les Napolitains ont magnifiquement négocié la transition 2023-2024. En fin d’année dernière, l’ancien club de Rudi Garcia reçoit le modeste Frosinone en 8es de finale de la Coupe d’Italie, et s’incline 4-0 à domicile, puis s’incline 2-0 sur le terrain de l’AS Rome en championnat. Après un nul encourageant contre le promu Monza, les hommes de Walter Mazzarri se déplacent au Torino pour leur premier match de l’année. Et avec un renfort de taille dans l’effectif ; Pasquale Mazzocchi.

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Pasquale Mazzocchi, le messie du Napoli

Né à Naples, le passage de Pasquale Mazzocchi au Napoli était écrit. Recruté pour 3 millions d’euros le vendredi 5 janvier, le latéral droit est déjà dans le groupe pour affronter le Torino. Une intégration XXL qui va rapidement porter ses fruits.

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Juste avant la pause, le Napoli concède l’ouverture du score, et rentre aux vestiaires derrière au tableau d’affichage. De quoi convaincre Walter Mazzarri de procéder à un changement ; il sort Zielinski, averti d’un carton jaune, à la place de Mazzocchi. Une logique qui ne va pas tarder à prendre tout son sens. A peine 4 minutes après son entrée en jeu, Mazzocchi prouve à Mazzarri qu’il a fait le bon choix. Le joueur italien envoie un tacle au niveau du genou de son adversaire, et se prend d’abord un jaune. Avant que ce dernier ne soit converti en rouge direct. Pour se faire expulser 4 minutes après son entrée en jeu, il faut être sacrément Mazzo’.

Outre l’esthétisme de l’attentat, c’est le timing qui est à souligner ici. A peine 2 minutes après le carton rouge, le Napoli encaisse un second but. Le score s’élève bientôt à 3-0.

Aucune vanne à rajouter, les Napolitains s’en sortent très bien tous seuls.

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Tom