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F1 | Les notes FFL du Grand Prix de Monaco

Esteban Ocon

Trois semaines après le Grand Prix de Miami, nous pensions assister à une nouvelle sieste. Ce fut le cas pendant une bonne partie de la course, avant que nous soyons réveillés par ce satané Ocon.

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Formule 1 — GP de Monaco — Les Notes

Alfa Roméo

Valtteri Bottas : 7

Une course anonyme, pour terminer à la porte des points. Ca valait vraiment le coup de venir à Monaco Valtteri.

Guanyu Zhou : 8

Prendre un raccourci pour finalement perdre une place. Pas mal non ? C’est chinois.

Alpine

Esteban Ocon : 1

On vous avoue que notre sang n’a fait qu’un tour quand Ocon a claqué la pole position provisoire. Idem lors de son arrêt aux stands de 4,2 secondes.

Mais Esteban était beaucoup trop fort pour nous aujourd’hui. Ce podium remet en question tous les progrès effectués par Alpine depuis ce début de saison.

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Pierre Gasly : 5

Malgré toutes les conditions changeantes, les Alpine ont réussi à sortir leur épingle du jeu. On préférait largement leur course en Australie. On n’oubliera pas tout de même que Pierre aurait pu terminer s’il avait été arrêté à temps.

AlphaTauri

Nyck De Vries : 6

Une bonne promenade dans les rues de Monaco, idéale pour tout touriste qui se respecte. Seule la pluie est venue perturber son itinéraire.

Yuki Tsunoda : 7

Je crois qu’on a compris que Tsunoda était en délicatesse avec ses freins aujourd’hui.

Aston Martin

Fernando Alonso : 2

En Plan.

Alonso aurait pu jouer la gagne en chaussant des pneus intermédiaires lors de l’apparition des premières gouttes de pluie, mais les pneus médiums tu connais.

Lance Stroll : 8

P14 en qualifs, quand son coéquipier claque le 2e chrono. Alors Lance a pris une sage décision ; se rattraper en course, comme l’en attestent ses 75 accrochages et son abandon.

Ferrari

Charles Leclerc : 6

En même temps, Charles n’avait qu’à deviner que Norris allait déferler sur lui dans le tunnel en pleine obscurité. Erreur de pilotage.

Pour ce qui est de la course, si Leclerc est le local de l’épreuve, les Ferrari étaient nulle part.

Carlos Sainz : 8

Ferrari qui fait arrêter Sainz aux stands pour le faire ressortir derrière Ocon. La définition de l’undercut pour la Scuderia. Mais il ne faut pas non plus négliger la course sublime de Sainz ; accrochage sur Ocon + tête-à-queue en solitaire. Nouille operator.

Haas

Kevin Magnussen : 7

Magnussen qui reste en pneus durs pendant que les autres voitures ont chaussé des pneus intermédiaires. Il n’y a pas à dire, chez Haas on craint dégun.

Nico Hulkenberg : 9

Hulkenberg qui nous fait une “Ocon à Bahreïn” en écopant d’une pénalité pour avoir mal effectué celle initiale. Esteban a laissé une empreinte indélébile en F1.

McLaren

Oscar Piastri : 6

En voyant le podium d’Ocon, Oscar commence peut-être à regretter sa guéguerre de l’été dernier.

Lando Norris : 7

Norris qui chausse des pneus hard quand il commence à pleuvoir. Elle est là notre stratégie foirée.

Mercedes

Lewis Hamilton : 3

Quand on pense que d’ordinaire, les mécanos se pressent devant la monoplace afin que les caméras ne puissent pas filmer les détails de la voiture… Là même Michel affalé sur son balcon a pu voir les sidepods en long et en large.

Sinon pour ce qui est de la course, Lewis connaît par cœur le design de l’aileron arrière de l’Alpine.

George Russell : 5

Qui n’a jamais rêvé de réaliser un retour en piste sans regarder autour de lui ? George l’a fait.

Red Bull

Max Verstappen : 0

Il fallait au moins ça pour chiper la pole position à Fernando Alonso.

Dès l’extinction des feux, Max a vu davantage de monde devant lui que dans ses rétroviseurs. Bien entendu c’était des retardataires.

Sergio Perez : 10

Les qualifications de Monaco sont les plus importantes de l’année. Et c’est justement pourquoi ce bon vieux Sergio décide de se fracasser dans le mur dès la Q1. Pas mieux dans la course au titre.

Perez qui double Stroll en coupant le virage, et qui se fait doubler par le Canadien en accrochant Magnussen dès le tour suivant. La définition du karma.

Williams

Logan Sargeant : 9

L’Américain est parvenu à se faire dépasser à 3 reprises dans le même tour. Qui a dit qu’il était impossible de dépasser à Monaco ?

Alexander Albon : 7

Ah bon il roulait ?
Tom
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