Endurance | La France humiliée en sport automobile


Kevin Estre

Le championnat du monde d’Endurance se terminait par la course des 8 heures de Bahreïn. Et comme d’habitude, cette compétition a offert un scénario à couper le souffle. Bon, pour ce qui est du résultat final, on a vu mieux.

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Kévin Estre champion du monde en Endurance

Avant le début de cette course, le constat est simple ; la Porsche n°6 de Laurens Vanthoor, André Lotterer et du Français Kévin Estre est en tête du classement des pilotes. Et seule la Toyota n°7 ainsi que la Ferrari n°50 peuvent leur subtiliser le titre. Mais rassurez-vous, il ne faut pas attendre longtemps avant de voir la Porsche n°6 en grande difficulté. Dès l’extinction des feux, Kévin Estre a des sueurs froides en voyant sa voiture se faire trimballer par les concurrents.

Après un début de course plus que compliqué de Laurens Vanthoor, Kévin Estre a la mauvaise idée de prendre le relais. Et le Français ne tarde pas pour faire absolument n’importe quoi au volant, à tel point qu’il double quiconque ose se trouver trop proche de son capot. Mais alors que la Porsche n°6 semble bien partie pour terminer dans le top 10, une interruption de course intervient à trois heures de l’arrivée. Ajoutez à cela les trois pénalités reçues par ce bon vieux Laurens Vanthoor, décidément dans un grand jour, et vous obtenez la Porsche n°6 hors du top 10. Une 11e place à l’arrivée, synonyme d’exactement zéro point.

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La Fédération allemande de la lose ne pouvait pas espérer une meilleure performance à ce moment si décisif de la saison. Mais la joie n’est que de courte durée ; la Toyota n°7 abandonne, tandis que la Ferrari n°50 termine elle aussi hors des points. Résultat, l’équipage n°6 de la Porsche termine champion du monde des pilotes. Kévin Estre y compris, devenant le quatrième Français seulement à réaliser cet exploit si odieux. Absolument terrible.

Seule bonne nouvelle pour la FAL, le titre constructeurs échappe de peu à Porsche.

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