À l’occasion de Paris-Tours au cyclisme, l’équipe Decathlon-AG2R a tenu à rendre hommage aux plus belles stratégies de la Movistar. Quel régal mes amis.
J’espère qu’on aura les dialogues des oreillettes de Decathlon parce que là à mon avis y’a un truc très drôle qui s’est dit
— Fédé 🇫🇷 de la Lose (@FFLose) October 12, 2025
La sublime journée du cyclisme tricolore
Cette nouvelle édition du Paris-Tours devait tourner autour de la dernière course d’Arnaud Démare avant sa retraite. Mais finalement, le dénouement de cette course a pris toute la lumière. Et pour cause, alors qu’il ne reste plus qu’un kilomètre à parcourir, Thibaud Gruel et Paul Lapeira sont en tête de la course. Les deux Français possèdent dix secondes d’avance à la flamme rouge sur un groupe de quatre coureurs. Mais à force de trop se regarder, l’impensable se produit ; les deux coureurs tricolores se font rejoindre, et tout est à refaire. Sauf que pour l’équipe Decathlon-AG2R, ce scénario est voulu, car Stefan Bissegger se trouve dans le groupe de poursuivants. L’équipe française espère donc maximiser ses chances de victoire en faisant fusionner ces deux groupes dans les derniers mètres de la course. Une idée de génie assurément.
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— Fédé 🇫🇷 de la Lose (@FFLose) October 12, 2025
Le sprint est lancé, et trois coureurs parmi les six sont Français. Nous avons donc une chance sur deux de sourire après l’arrivée. Et c’est chose faite. Matteo Trentin règle le sprint devant Christophe Laporte. Paul Lapeira termine 4e, Thibaud Gruel 5e, et Stefan Bissegger 6e. On est clairement sur la stratégie de l’année, zéro débat possible.
😵 Oh le final loupé des Decathlon AG2R La Mondiale !
L’équipe française offre littéralement la victoire à Matteo Trentin qui n’en demandait pas temps !#ParisTours #LesRP pic.twitter.com/SQZowu5IjJ
— Eurosport France (@Eurosport_FR) October 12, 2025
« Après coup, on est un peu stupide de se regarder. J’ai pris le pari, je me suis dit ‘merde, c’est qu’un jeu, je vais m’amuser jusqu’au bout, j’en ai rien à faire. Je veux gagner ou c’est tout’. J’ai joué, je ne regrette pas mais 5e, c’est un peu dur » Thibaud Gruel, après la course