Cyclisme | Le finish insensé des Français sur Paris-Tours


À l’occasion de Paris-Tours au cyclisme, l’équipe Decathlon-AG2R a tenu à rendre hommage aux plus belles stratégies de la Movistar. Quel régal mes amis.

À lire aussi :  Cyclisme | La perf impardonnable de Romain Grégoire devant Evenepoel et Alaphilippe

La sublime journée du cyclisme tricolore

Cette nouvelle édition du Paris-Tours devait tourner autour de la dernière course d’Arnaud Démare avant sa retraite. Mais finalement, le dénouement de cette course a pris toute la lumière. Et pour cause, alors qu’il ne reste plus qu’un kilomètre à parcourir, Thibaud Gruel et Paul Lapeira sont en tête de la course. Les deux Français possèdent dix secondes d’avance à la flamme rouge sur un groupe de quatre coureurs. Mais à force de trop se regarder, l’impensable se produit ; les deux coureurs tricolores se font rejoindre, et tout est à refaire. Sauf que pour l’équipe Decathlon-AG2R, ce scénario est voulu, car Stefan Bissegger se trouve dans le groupe de poursuivants. L’équipe française espère donc maximiser ses chances de victoire en faisant fusionner ces deux groupes dans les derniers mètres de la course. Une idée de génie assurément.

Le sprint est lancé, et trois coureurs parmi les six sont Français. Nous avons donc une chance sur deux de sourire après l’arrivée. Et c’est chose faite. Matteo Trentin règle le sprint devant Christophe Laporte. Paul Lapeira termine 4e, Thibaud Gruel 5e, et Stefan Bissegger 6e. On est clairement sur la stratégie de l’année, zéro débat possible.

« Après coup, on est un peu stupide de se regarder. J’ai pris le pari, je me suis dit ‘merde, c’est qu’un jeu, je vais m’amuser jusqu’au bout, j’en ai rien à faire. Je veux gagner ou c’est tout’. J’ai joué, je ne regrette pas mais 5e, c’est un peu dur » Thibaud Gruel, après la course

À lire aussi :  Cyclisme | Le numéro inadmissible de Paul Seixas aux Championnats d'Europe

0
    Votre panier
    Plus vide que l'armoire à trophées du FC Metz :(Retour au shop