Réputé pour ses déclarations divines, “Lord” Nicklas Bendtner a également émerveillé le monde du football sur le terrain. Pour un but ? Non, mais un sauvetage sur la ligne des cages adverses.
Si en France la saison 2007-2008 symbolise le septième titre de champion consécutif de l’Olympique Lyonnais, c’est bel et bien en Ligue des Champions que la prouesse la plus incroyable est réalisée. En quarts de finale, Arsenal et Liverpool s’affrontent dans un choc anglo-anglais. A l’occasion du match aller, qui se déroule à l’Emirates Stadium, la rencontre va s’avérer légendaire. En effet, Lord Bendtner va nous offrir une Choupo-Moting avant l’heure.
L’inspiration géniale de Lord Bendtner
Dès la 23e minute de jeu, Adebayor ouvre le score pour les locaux. La foule londonienne explose de joie avant d’être refroidie dans la foulée par ce diable de Dirk Kuyt. Les Gunners doivent marquer à plusieurs reprises pour se construire le plus gros matelas possible avant le retour à Anfield, et espérer voir les demi-finales de la Ligue des Champions autre part que sur un canapé.
Voyant que le score reste nul à vingt minutes du terme, Arsène Wenger décide de jouer sa carte favorite ; Nicklas Bendtner. Le géant danois a certes un physique de défenseur central, il n’en est pas moins doté de la même technique d’un défenseur central. Mais il est bien connu que les soirées de Ligue des Champions poussent les joueurs à se sublimer. Et ce bon vieux Nicklas ne va pas y échapper.
Sur un centre de Eboué, Pepe Reina ne parvient pas à se saisir du ballon et le relâche dans les pieds de son compatriote Cesc Fabregas. Petit problème, ils ont beau avoir le même pays en commun, ils n’ont pas le même maillot. Le milieu de terrain de Arsenal pousse le ballon vers le fond des filets, les supporters sont en train de se lever quand soudain, la douche froide. En bon renard des surfaces, Bendtner traîne dans les parages et voit le ballon se ruer dans ses pieds. Le géant danois veut l’éviter, mais disons que l’agilité n’est pas son point fort. Nicklas s’emmêle les pinceaux et repousse à deux fois le ballon hors des buts. Le douzième scouser sur la pelouse.
Nicklas ne brillait pas seulement avec ses pieds…
Avant de se quitter, on ne pouvait pas laisser passer cette déclaration prophétique du Danois en 2014.
“D’ici cinq ans, je veux faire partie des meilleurs attaquants du monde. Croyez-moi, ça va arriver. Je regarde les autres joueurs, je vois mes propre capacités et je ne vois rien qui me dit que ça n’arrivera pas” N. Bendtner
Le génie à l’état pur y nada más.
