Ce week-end, l’équipe de France de rugby à 7 n’a pas été la seule équipe à nous offrir un finish de dingue. Leverkusen a également répondu présent.
En cette fin de saison, Leverkusen est à la lutte pour une qualification en Ligue Europa Conference. Fraîchement sortis de la C3 par la Roma de Mourinho, ce n’est pas étonnant que les hommes de Xabi Alonso veuillent revivre ces émotions si agréables. Et pour y parvenir, le club de l’ouest de l’Allemagne peut se reposer sur sa dynamique décadente ; 0 victoire sur les 5 derniers matchs toutes compétitions confondues.
Une partie savamment maîtrisée par Leverkusen
Opposés au Borussia Mönchengladbach, les joueurs du Bayer ouvrent pourtant le score par l’intermédiaire d’Adli, rapidement suivi par Demirbay qui double la mise. Les 30 210 spectateurs de la BayArena pensent alors que leurs protégés vont signer leur 15e victoire de la saison. Mais c’était sans compter le foirage en règle dès la seconde période.
Tandis qu’on s’approche de l’heure de jeu, un ancien du PSG va très vite se démarquer : Mitchel Bakker. Le Néerlandais se rappelle au bon souvenir de ses heures parisiennes, et envoie une patate chaude à destination de son gardien. Bien évidemment, ce dernier rate complet son amorti, Hofmann se saisit du ballon et n’a plus qu’à pousser le ballon au fond des filets. 2-1, 1ère boulette.
Mais les hommes de Xabi Alonso ne s’arrêtent pas en si bon chemin. Ils prennent même soin d’attendre la 90e minute pour remettre le Borussia Mönchengladbach dans le match. Et de quelle manière s’il vous plaît. Amiri est pressé à l’entrée de sa surface, alors, traversé par un élan de survie, l’Allemand envoie le ballon en retrait à son gardien. Mais quand il lève les yeux, il voit Marcus Thuram qui attend gentiment le ballon. Le Français remet sur Stindl : 2-2. 2ème boulette. Décidément, les passes en retrait au gardien coûtent très cher aux Leverkusenois.
Et comme si le spectacle n’était pas assez garni, Piero Hincapie (et non George) envoie une semelle du turfu dans le temps additionnel ; carton rouge.
Leverkusen aura rarement aussi bien porté son surnom de “Neverkusen”.