Le Journal de la Lose : voici le gratin de la semaine


Antoine Dupont

En cette 51e semaine de l’année, nous avons du lourd en stock dans cette Loseletter. Au menu : le Stade toulousain et les Cleveland Cavaliers. Dans les deux cas, les supporters des deux équipes ont terminé la rencontre totalement abasourdis.

🏉 #1 Le choke mémorable du Stade toulousain en Coupe d’Europe

Après un succès lors de la première journée de Champions Cup, le Stade toulousain souhaitait poursuivre cette mauvaise dynamique à Glasgow. Une mission accomplie durant la première mi-temps. La seconde, on en fait notre affaire.

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Pour la deuxième journée de Champions Cup, le Stade toulousain affrontait les Glasgow Warriors. Comme leur nom l’indique, le début de rencontre n’allait pas être simple pour les champions de France en titre. Enfin ça, c’est ce que nous pensions.

Il ne faut que sept minutes à Antoine Dupont pour inscrire le premier essai de la partie. Alors même qu’il connaît sa première titularisation depuis son retour de blessure, et qu’il n’est pas censé être le joueur le plus en rythme.

Puis un deuxième essai de Kalvin Gourgues quatre minutes plus tard, et un troisième à la demi-heure de jeu. Les Rouge et Noir mènent 21-0 en Écosse à la pause, suffisant pour nous convaincre de changer de chaîne.

Mais en l’espace de vingt minutes, de la 50e à la 70e, les Écossais infligent quatre essais à l’une des meilleures équipes d’Europe. Sans que celle-ni ne marque le moindre point. Pas même un petit drop. Rien. Keutchi. Walou. Après avoir mené 21-0, les Toulousains s’inclinent 21-28, subissant un savoureux 28-0 en seconde période. Les petits plaisirs de l’Ovalie.

🏉 #2 La précision chirurgicale des Cleveland Cavaliers en NBA

Le récit qui va suivre demande une grande ouverture d’esprit. Il met en lumière les Cavs de Cleveland, et leur obsession pour l’imprécision.

La NBA est certainement la ligue de basketball la plus prestigieuse et divertissante au monde. Vous pouvez être certain que ce ne sont pas les Cleveland Cavaliers qui vont venir contredire cette théorie.

Dans leur salle de la Rocket Arena, les Cavs affrontent les Charlotte Hornets, une franchise historiquement médiocre. Cleveland mène 111-108 à quelques secondes du terme, quand Brandon Miller claque un shoot à trois points alors qu’il ne reste que quatre secondes. Première clim pour la franchise de l’Ohio.

Les deux équipes sont donc plongées en prolongations. Et l’irréel peut alors se produire. Les Cavs tentent pas moins de dix shoots durant les cinq minutes… pour dix échecs. Un 0% de précision qui fera date. Cleveland perd 8-0 en prolongations, et s’incline 119-111. Sous le regard médusé de ses fans, partagés entre la désillusion et la fierté de se dire “j’y étais”.

Un zéro pointé en overtime n’était plus arrivé en NBA depuis 28 ans. Les hommes mentent, pas les chiffres.

#3 Les prédictions FFL du week-end

On aurait aimé vous dire que nous allions passer un week-end de rêve avec pas moins de 32 matchs de Coupe de France. Mais le biathlon pose ses valises en France. Inutile d’en dire plus.

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Biathlon

Ce week-end, la Coupe du monde de biathlon fait escale au Grand-Bornand. C’est mathématique : cette fin de semaine s’annonce irrespirable.

Prédiction FFL : L’année dernière, une seule des six courses organisées au Grand-Bornand avait été entachée d’une victoire tricolore (ni oubli ni pardon Justine). Alors cette année, nous pronostiquons zéro Marseillaise en terre française. C’est culotté, certes, mais on en reparlera dimanche soir.

Coupe de France

Imaginez un peu : 32 matchs de Coupe de France organisés sur 3 jours. Le divertissement s’annonce légendaire.

Prédiction FFL : Malgré ces 2880 minutes de Coupe de France prévues ce week-end, seules 90 auront grâce à nos yeux. Dimanche, 14h45, Allianz Riviera. L’OGC Nice affronte Sainté pour une possible dixième défaite consécutive. Est-ce que nous croyons à la décima ? Bien évidemment.

🗞 Rétro : Les Bleus n’ont rien ramené à la maison

Quatre ans après le titre de champion du monde, l’équipe de France atteignait encore la finale du Mondial 2022. Mais le scénario a été au-delà de nos espérances.

Dimanche 18 décembre 2022. Cette journée fait partie de celles où vous vous souviendrez toute votre vie de ce que vous faisiez. Opposés aux Argentins en finale du Mondial, les Français ont marqué à jamais toute une génération.

Pendant 80 minutes, les Bleus proposent une merveille de non-match. À tel point que Didier Deschamps décide de remplacer Olivier Giroud et Ousmane Dembélé cinq minutes avant la pause. On avait oublié cette folie, mais elle est bien réelle. À la mi-temps, les Français sont menés 2-0, avec le sentiment de n’avoir encore rien montré. La frustration tricolore est immense, l’espoir suscité le sera tout autant.

L’équipe de France aurait pu perdre cette finale 2-0 sans faire aucun remous. Mais non, Kyks en a décidé autrement, et injecte le pire (ou le meilleur) des sentiments dans les veines de ses compatriotes : l’espoir. En moins de deux minutes, Mbappé claque un doublé et recolle au score à lui tout seul (2-2). Personne ne comprend comment les Bleus sont à nouveau dans le match, pas même la chatte à DD qui passe son tour sur ce coup.

Puis arrive le duel que la France entière n’a toujours pas digéré, même trois ans après. À la 120+3e minute, Randal Kolo Muani se présente seul face à Emiliano Martinez, et bute sur son pied gauche. Comme Gignac six ans plus tôt, Kolo Muani pouvait changer la vie de millions de Français, mais le panache est passé par là.

Les deux équipes disputent les prolongations, qui voient Mbappé inscrire un troisième but en finale de la Coupe du monde. Pas content ? Triplé. Mais à peine avons-nous le temps de nous apitoyer sur notre sort, qu’Emiliano Martinez nous propose un tuto pour expliquer comment ronger le cerveau de ses adversaires lors de la séance de tirs au but.

L’équipe de France vient de perdre la deuxième finale de Coupe du monde de son histoire. Un nouveau traumatisme est né.

Tom