Le bowling français ruine le travail de toute une vie


Vous l’attendiez avec impatience, le voici. La FFL ne pouvait pas laisser l’équipe de France de bowling se pavaner sans exprimer sa vive colère.

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Le bowling français sombre définitivement

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C’est un sport qui est censé raviver en nous de bons souvenirs. Hormis pour les adultes qui ont encore besoin des barrières pour ne pas voir leur boule filer dans les gouttières, le bowling est généralement un bon moment passé en famille ou entre amis. Bref, rien de bien dangereux à l’horizon. Mais depuis ce premier week-end de décembre, la donne a changé. Elle a même radicalement changé. À l’occasion des Championnats du monde par équipes, organisés à Hong Kong, l’équipe de France de bowling se rendait sur place avec le statut d’outsider. Mais au fil des rencontres, on comprend petit à petit que ce sport de quilles va ratiboiser notre bonne humeur.

Après des demi-finales remportées difficilement face à l’Allemagne (2-1), les Français se qualifient pour la finale. Face à eux, la redoutable Suède. Mais ne vous leurrez pas, il n’y aura pas de match ni de suspense dans cette finale. La France surclasse les Suédois (264-248, 257-228), et devient championne du monde par équipes pour la première fois de son histoire. Les termes sont posés, et ils sont douloureux.

Valentin Saulnier, Maxime Dubois, Gaëtan Mouveroux, Grégory Rius, Loïck Coolen et Mike Bartaire. Retenez bien ces noms, car au-delà de composer la première équipe de France championne du monde, ces bowlers ont plongé notre pays dans le côté le plus obscur qui soit ; celui de la victoire. Et mondiale, qui plus est.

« C’est un véritable exploit pour la fédération, d’autant plus que la Suède est une nation majeure de la discipline » Patrice Serradeil, directeur de la performance au sein de la FFBSQ

On se quitte avec la Marseillaise entonnée à Hong Kong. La France du bowling influence le monde, et on ne réalise pas à quel point.

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Tom