Formule 1 | Le triplé à peine croyable des Français à Miami !


On pensait qu’il serait difficile de vivre un Grand Prix plus divertissant que la course sprint de la veille. Mais visiblement, la Formule 1 sait comment nous gâter en ce début de saison.

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Pénurie d’oxygène devant le duel Verstappen – McLaren

Au lendemain d’une course sprint totalement folle, qui a vu Lando Norris l’emporter, bien aidé (encore une fois) par la voiture de sécurité, le Britannique voulait récidiver dès le départ face au poleman, Max Verstappen. Avant même de lire ce qui va suivre, vous devinez ce qu’il s’est produit. Le pilote néerlandais a dit nee” à celui de McLaren, n’hésitant pas à le serrer comme il en a l’habitude, lui faisant perdre quatre positions pour passer de la 2e à la 6e place. Classique.

Mais ce premier virage a été le théâtre d’un autre duel tout aussi captivant entre Jack Doohan et Liam Lawson. Alors que le premier devait faire ses preuves pour sa possible dernière course, c’est désormais chose faite. En effet, le pilote Alpine rentre dans la monoplace du Néo-Zélandais, et subit un abandon dès le premier tour. Comment ne pas vouloir qu’il poursuive son aventure en Formule 1 ?

À l’avant de la course, Lando Norris revient comme une balle sur Max Verstappen, désormais deuxième après s’être fait doubler par Oscar Piastri. Et comme lors du premier virage, le pilote Red Bull arrache ses pneus pour ne pas laisser passer Norris. Mais après une bataille monumentale d’une dizaine de tours, Max finit par céder. On ne le sait pas encore, mais on bascule à ce moment précis dans la seconde partie de la course ; une relation téléphonique offerte par la Scuderia Ferrari.

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Ferrari, une écurie qui se déjuge plus vite que son ombre

Si la virtual safety car profite (encore une fois) à McLaren et surtout à Lando Norris, qui bénéficie d’un arrêt gratuit, c’est ce bon vieux Carlos Sainz qui assure le show. Le pilote espagnol se fait surprendre par les deux Ferrari lors de la fin de la virtual safety car, et perd deux places en un seul virage. Solide.

Puis arrive le moment tant attendu ; la négociation de la Scuderia. Blotti dans les échappements de Charles Leclerc, Lewis Hamilton demande à son team de le laisser passer, lui qui roule en pneus mediums. Puis après leur demander, il leur supplie, pour enfin leur exhorter. La troisième tentative est la bonne, mais deux tours plus tard seulement, les pneus durs du Monégasque sont enfin dans le rythme. Charles demande donc à son tour de récupérer sa position. Pour tous ceux qui pensent prendre des décisions bancales dans leurs vies, Ferrari est une formidable raison de reprendre confiance en soi. Hamilton cède sa position à Leclerc, non sans colère. On l’imagine très bien conduire les mains et la mâchoire serrées à ce moment précis. Le groupe vit bieng.

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La France mise à l’honneur en Formule 1 à Miami

Et comme si la fin de course de Lewis Hamilton n’est pas assez pénible, Carlos Sainz vient poser son aileron avant dans le baquet du Britannique. L’Espagnol tente le tout pour le tout dans le dernier virage, quitte à monter sur le pilote Ferrari. Du gentlemen’s agreement certainement.

Pour finir, comment ne pas évoquer le cas de nos pilotes tricolores. Alors que Yuki Tsunoda franchit la ligne d’arrivée en dixième position avec une pénalité de 5 secondes, Isack Hadjar, 11e, a une mission ; ne pas terminer à plus de 5 secondes du Japonais. Mais le Français reste fidèle à nos valeurs, et franchit la ligne 168 millièmes de seconde trop tard, et assure sa onzième place. Ajoutez à cela les douzième et treizième place d’Esteban Ocon et Pierre Gasly, et vous obtenez un siblimissime presqu’triplé dans les points. La France, et pas n’importe laquelle.

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