GP F1 Brésil | Alpine ruine le travail de toute une saison.


Qui aurait pensé, ce matin en se réveillant, que nous allions vivre une pareille déconfiture ? Personne. Pas même Alpine.

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Lance Stroll à toute vitesse

Ce week-end brésilien est, de loin, l’un des plus mouvementés de la saison. Après une course sprint qui a vu les McLaren échanger leurs positions en tête, des qualifications reportées et sous la pluie où le plus important était de rester sur la piste, le Grand Prix a lui aussi livré toutes ses promesses. Et ce, même avant l’extinction des feux. Dès le tour de formation, Lance Stroll a exposé au monde entier son talent incontestable et incontesté. Un abandon en deux parties qui vaut son petit pesant d’or.

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Verstappen remonte 15 positions en une moitié de course

Dès le départ, Lando Norris respecte les traditions. En pole position, il perd l’avantage face à George Russell dès le premier virage. Si prévisible. Puis dans le premier tour, Sergio Perez se met également en scène. Relégué au fond du peloton, il attire la lumière avec un sublime 360, tout seul comme un grand. Un premier tour stratosphérique qui annonce une course légendaire.

Derrière, Max Verstappen refait déjà son retard en remontant comme une balle. Dans son aventure, le Néerlandais est quand même bien aidé par Oscar Piastri et Liam Lawson, lui ouvrant la porte et l’obligeant “presque” à les dépasser. Le premier coup tactique est à mettre, comme au bon vieux temps, à l’actif de Ferrari. Charles Leclerc est le premier à s’arrêter aux stands, pour ressortir dans le trafic. Un coup de poker qui leur donne doublement raison, puisqu’une première Virtual Safety Car intervient suite à la sortie de Hulkenberg. Russell et Norris plongent dans les stands, du coup Esteban Ocon se retrouve en tête de la course, Pierre Gasly 3e. Oui, deux Alpine virtuellement sur le podium. Il est temps pour nous de zapper sur Sept à Huit.

Après Hulkenberg, c’est Colapinto qui se sort, cette fois définitivement. Un aller simple vers le mur pour sa monoplace, qui provoque la sortie de la Safety Car. Ainsi, toutes les positions virtuelles sont figées, et chacun pourra repartir avec des gommes neuves. Quand on connaît l’ordre des pilotes, on comprend que ce scénario a été pensé pour nous nuire. Le classement est donc le suivant : Ocon, Verstappen, Gasly, Norris, Russell, Tsunoda, Leclerc, Piastri, Alonso, Lawson, Hamilton, Bottas, Sainz, Perez, Bearman et Zhou. Un Grand Prix dingue, on vous avait prévenu.

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Il y aura un avant et un après avec Alpine

À la relance, Esteban Ocon compte plus de 3 secondes d’avance sur le Néerlandais. Alors qu’une possible victoire lui tend les bras, et à laquelle nous n’osons y penser rien qu’une seconde, Carlos Sainz vole à notre secours. L’Espagnol s’empale contre le mur pour la deuxième fois de la journée après les qualifications. Nouvelle Safety Car. Cette course est d’une redondance, mais on kiffe ici.

Arrive alors ce troisième départ de la course. Esteban Ocon essaye de troubler à nouveau Verstappen, mais ce sera Norris le grand perdant. Non seulement le Britannique part à la faute et perd trois positions, mais il voit en plus Verstappen s’emparer de la tête de la course. Oui, Ocon lâche enfin cette foutue première place. Ouf, on commençait un peu à stresser on vous avoue.

Les tours passent, et tous les spécialistes de la Formule 1 sont unanimes ; les deux Alpine ne vont pas rester longtemps sur le podium. Mais quand on voit l’immense difficulté de George Russell pour simplement se rapprocher de Pierre Gasly, on comprend très vite que notre heure est venue. Esteban et Pierre terminent finalement la course aux 2e et 3e positions, assurant un IMMONDE double podium à Alpine. La douche est terrible, comme l’impression que nous étions dans les tribunes d’Interlagos sous le déluge. Depuis 27 ans, et le Grand Prix d’Espagne 1997, il n’y avait plus eu deux Français sur le podium. Alpine écrit l’histoire, mais rend le livre impossible à lire.

De plus, en marquant 33 points, la firme au A fléché passe de la neuvième à la sixième place au classement des constructeurs. Un faux pas sur toute la ligne que nous sommes loin de leur pardonner. Et comme s’il n’y avait pas assez de Français sur le podium, Red Bull envoie son directeur technique Pierre Waché sur la boîte. Non vraiment, c’est pour nous achever.

Comme vous l’avez compris, Max Verstappen s’est imposé, alors même qu’il partait 17e de la grille. Il devient ainsi le troisième pilote de l’Histoire à réaliser un tel exploit. Mais le véritable séisme se trouvait définitivement ailleurs aujourd’hui.

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