Grand Prix du Canada | La ballade canadienne de Max


Il n’y a pas de petites victoires, mais il y en a des plus faciles que d’autres. Même si Sainz a un peu poussé dans les derniers tours, Verstappen n’a eu finalement qu’un seul véritable ennemi : la fiabilité de sa voiture. Ennemi qui n’a pas pointé le bout de son nez aujourd’hui au Canada.

Essais Libres et Qualifications

3 ans après la dernière édition canadienne, la Formule 1 est de retour à Montréal et sur son île Notre-Dame qui abrite le  circuit Gilles Villeneuve. Avant même le début du roulage, nous apprenons que Charles Leclerc a à peu près changé absolument toute sa carlingue. Du coup, il démarrera quoi qu’il arrive du fond de la grille.

Et si samedi, vous suffoquiez de souffrance sous la canicule dans l’hexagone, c’était l’inverse absolu chez nos cousins québécois. Un bon gros 9 degrés sous la pluie. Autant vous dire, des qualifs de rêve en perspective dans nos critères. Et quand, sous le soleil, on calcule le bon moment pour réaliser son temps, sous la pluie c’est une stratégie différente. Faire des tours, des tours et encore des tours en profitant de la piste qui se dessèche. Et à ce petit jeu, c’est Pierre Gasly qui perd. 2e lors des essais libres du matin, il perd absolument toute sa performance l’après-midi. P16.

Mais c’est lors de la seconde séance de qualifications que les meilleurs moments arriveront. Le passage en intermédiaire améliore les performances, mais augmente aussi le risque d’aquaplanning. Première victime : Alexander Albon. Le Thaïlandais rate son freinage et arrive à 2 km/h s’encastrer dans les TechPro. Petite marche arrière et ça repart.

Mais juste après, c’est au tour de Sergio Perez de faire un gros câlin aux TechPros. Problème, c’est un calin un peu plus viril. Il va se bloquer dedans et ne pas réussir à faire de marche arrière.

En plus de la lose de pas réussir son créneau comme toi au permis de conduire, il devra rejoindre le paddock à pied à travers les rives du fleuve Saint-Laurent. Un mode course d’orientation à la Koh Lanta pour Sergio. Nous ne savons pas s’il a trouvé le poignard sur sa route.

La Q3 verra elle Fernando Alonso remettre « El Plan » sur le devant de la scène. P2 pour la marque française, ça fait mal.

Le Grand-Prix du Canada

Fernando Alonso l’avait promis à son confrère néerlandais : il voulait le pousser dans ses derniers retranchements dès le premier virage. Promesse absolument pas tenue. Verstappen s’envole et n’aura qu’un seul véritable concurrent : sa monoplace. D’ailleurs, quand après quelques tours, il observe Sergio Perez perdre son moteur et se garer encore une fois, il doit sentir un peu la sueur couler dans le siphon interfessier.

Surprise des qualifications les Haas avaient une carte à jouer au Canada. Problème, Magnussen, P5 au départ, touche la Mercedes d’Hamilton et abime son aileron avant. Obligé de repasser aux stands le changer, il perd absolument toute chance de marquer des points. Mick Schumacher, P6, doit lui enfin inscrire ses premiers points en Formule 1. Autre problème, son moteur lâche. Abandon. La guigne continue. Les Haas étaient arrivées comme des rockstars sur la grille… vous connaissez la suite.

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De son côté, le plus presqu’français de la grille Charles Leclerc doit s’offrir un Grand-Prix remontada pour espérer limiter les dégâts. Mais quand il fait son arrêt aux stands, Ferrari réussit à le faire ressortir devant un bouchon de 4 voitures à doubler à nouveau. Ferrari un jour, Ferrari toujours.

Alors que le Grand-Prix rentre doucement, mais surement dans une zone où la gestion des pneus et la seule composante intéressante, il faut absolument qu’un pilote daigne se sacrifier pour relancer l’intérêt. Alors que l’on aurait pu penser que Latifi, roi de la discipline et pilote à domicile, serait le pilote idoine, c’est le Japonais Yuki Tsunoda, autre spécialiste, qui va se sacrifier. Et de quelle manière : un magnifique freinage raté à la sortie des stands pour se viander dans le mur en face. Au moins, les pneus ne seront pas usés.

Du coup, safety car qui tombe pile au bon moment pour Carlos Sainz. Il est dans la zone des stands. Mais vous connaissez trop bien la Scuderia non ? On ne sait pas ce qu’un arrêt parfait aurait donné, mais celui-ci a bien trainé et laisse l’Espagnol derrière avec une marge.

 

La relance ne donnera rien, et, comme un sombre jour de 2020 à Monza, on retrouve Sainz se battre pour aller doubler et décrocher sa première victoire en carrière. Mais bon, s’il n’est pas capable de doubler un AlphaTauri pilotée par Pierre Gasly, pensez-vous vraiment qu’il va doubler une RedBull de Verstappen ? Restons sérieux.  Victoire de Verstappen, Sainz deuxième et Hamilton qui complète le podium.

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