Tennis | Juan Antonio Marin, l’homme qui ne gagnait jamais


Juan Antonio Marin dans ses œuvres.

Quand on évoque le nom de Juan Antonio Marin dans le cercle fermé du tennis, le mot revers est le premier qui nous vient à l’esprit, mais pas celui auquel vous pensez.

Si Roger Federer s’est fait connaître mondialement avec son revers à une main, le Costaricien Juan Antonio Marin a également pu faire cette incroyable expérience durant sa carrière. Mais ce n’est pas celui qu’il effectue à deux mains qui va le rendre célèbre. Non, on vous parle ici d’un autre type de revers beaucoup plus soyeux ; celui de la défaite automatique.

Comme tout joueur de tennis, Juan Antonio Marin a sûrement dû rêver depuis gamin de soulever un jour un trophée du Grand Chelem. Mais il faut dire que les quatre Majeurs n’ont pas vraiment exprimé un amour réciproque avec le Costaricien.

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Juan Antonio Marin, mister Grand Chelem

Joueur professionnel de 1996 à 2007, Marin a régalé les courts des quatre coins de la planète avec une série unique en son genre. En effet le tennisman originaire de San José nous a affublés d’une marque phénoménale : 17 participations en Grand Chelem pour 17 défaites au premier tour. Il s’agit tout simplement du plus grand nombre de défaites au premier tour d’un tournoi du Grand Chelem. On aurait tellement apprécié qu’il s’appelle Jean-Antoine Martin. Mais ne soyons pas trop pessimistes, nous avons du potentiel aussi en France.

Et l’ironie du sort dans cette histoire, c’est que le seul match où il était le plus proche de vaincre sa malédiction du premier tour, c’était face au meilleur joueur de tous les temps à son époque : Pete Sampras. En même temps, on ne peut pas dire que la love story entre l’Américain et Roland-Garros était au beau fixe durant sa carrière. Sur ses 13 participations, à 9 reprises Sampras n’a jamais vu la deuxième semaine. On connaît plutôt bien ce phénomène chez nous.

Juan Antonio Marin finit par s’incliner en plus de 4 heures au bout de 5 sets. Sa dernière chance pour briser la série s’est envolée avec ce dernier revers dans le filet.

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Marin, la polyvalence dans la lose

Cependant il ne faut pas croire que les seules prouesses de Juan Antonio Marin se sont réalisées en Grand Chelem. Affirmer cette théorie serait oublier trop rapidement sa participation aux Jeux olympiques 2000 à Sydney. Son entrée en lice face au Russe Kafelnikov restera dans les annales, car elle se termine elle aussi par une énième dérouillée lors d’un premier tour : 6-0 6-1.

Mais comme on vous l’a précisé en amont, Juan Antonio est le style de joueur à posséder plusieurs cordes à sa raquette. Entre le 5 novembre et le 12 novembre 2007, le Costaricien réalise un autre exploit de taille : perdre 542 places au classement ATP en l’espace d’une seule semaine. Passer de 570e joueur mondial à 1112e en seulement sept jours chrono, c’est une chute encore plus rapide que celle de Gandalf dans les mines de la Moria.

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En 2007, Juan Antonio dispute le premier tour du tournoi de Barcelone face au Tchèque Jiri Vanek. Et contre toute attente, le Costaricien se balade – pour une fois – sur le court. Alors qu’il mène 6-0 3-2, le Costaricien doit abandonner malgré lui. Cette lose est certes savoureuse, mais elle sera malheureusement sa dernière.

Comme le disait si bien Jean de La Fontaine, en toute bonne chose, il faut considérer la fin.

@fededelalose Tu connaissais Mister 100% ? (oui mon micro était rincé haha) #Tennis #tennistiktok #ATP #Number1 ♬ Pavor [Hip Hop] – Instrumental – Cuarta Pared Studio

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