En 2021, les basketteuses tricolores ont réussi un exploit jamais réalisé dans l’histoire de ce sport. Perdre cinq finales de suite à l’Eurobasket féminin. La manita. Nous en rêvions, les basketteuses tricolores en ont fait une réalité. À jamais les deuxièmes.
C’est une spécialité nationale que l’on savoure tous les deux ans. Faite en argent, on la retrouve autour du cou des basketteuses françaises, généralement à la fin du mois de juin ou début juillet. Encore meilleure quand elle est saupoudrée de déception, elle est bien entendu servie avec sa dose de lose en finale : la médaille by Team France, since 2013.
L’Eurobasket féminin 2021 a encore été un très bon cru. Il faut savoir le reconnaître, car après tant d’échecs en finale, on a tendance à banaliser l’exploit. Or, ce que viennent de réaliser les Tricolores figure parmi les plus belles séries du sport français. Dans la droite lignée des tenniswomen françaises en qualifications à Roland-Garros. Même s’il reste encore du boulot pour égaler leur longévité.
On est parti pour combien de défaites d’affilée en finale de l’Eurobasket féminin ?
Un indice chez vous 👇 https://t.co/hyppxll8eJ pic.twitter.com/jGN2IiXDXG
— Fédé 🇫🇷 de la Lose (@FFLose) June 27, 2021
Des ressources inespérées
L’équipe de France a été chercher au plus profond d’elle-même pour perpétuer la tradition. Car pendant le tournoi et même avant, tout portait à croire que le savoir-faire français était en péril. Avant cette finale, les Bleues restaient sur 16 victoires d’affilée. Leur dernier revers ? La défaite en finale de l’Eurobasket 2019 contre l’Espagne pardi ! Eh oui, s’il faut reconnaître une chose à cette équipe, c’est bien son sens du timing. Perdre oui, mais pas n’importe quand.
Et le bon moment, chez nous, ça s’appelle la finale. La désillusion n’en est que plus belle. La bande à Valérie Garnier a survolé le tournoi et s’est présentée contre la Serbie avec le statut d’ultra-favorite. Mais grâce à des entames de quart-temps très travaillées (un sémillant 13-0 encaissé au début du deuxième puis un savoureux 10-0 au retour des vestiaires), l’équipe de France a retrouvé la patte de 2019, de 2017, de 2015 et de 2013. Forcément, les anciennes doivent être émues. Les traditions, c’est important.
Après les “Douze filles en or” (championnes d’Europe en 2001) et les “Braqueuses” (2009), il conviendrait d’enfin trouver un surnom à cette génération dorée (enfin, argentée, vous avez compris). Un surnom à la hauteur de leur performance.
À vos propositions !