Voile – Sail GP | Le crash salvateur de l’équipage français


La FFL ne parle que très rarement de voile. Mais quand cette discipline se manifeste, elle ne le fait jamais à moitié. Et la dernière étape de la saison 4 de SailGP vient encore le prouver.

Comme vous deviez le savoir, ce week-end était le théâtre de la dernière étape de la saison 4 de SailGP. Un rendez-vous incontournable pour tous les amoureux de catamarans et de course à la voile. Pour notre part, il faut dire qu’avec les dernières sorties odieuses de Léon Marchand, nous ne goûtons que très peu aux sports nautiques.

Le contexte est très simple ; dans la baie de San Francisco, les équipages se disputent une qualification pour la Grande Finale. Et parmi eux, un duel alléchant entre les équipages français et espagnols. Un remake de la demi-finale de l’Euro avec, on l’espère, le même résultat.

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Tous les signaux sont au rouge…

Alors que les courses n’ont pas encore commencé, dès la veille, l’équipage tricolore ne trouve rien de mieux à faire que de subir une rupture d’un safran à l’entraînement. Rien de mieux pour la confiance, sans parler des heures d’entraînement amputées à cause de ce sublime contretemps. Un sérieux handicap, car la baie de San Francisco est particulièrement piégeuse ce week-end ; du brouillard et du courant, sans compter les 3000 spectateurs déchaînés. Bref, toutes les conditions réunies pour vivre un grand moment de voile. Oui, on commence à la sentir cette hype nous aussi.

Les courses du samedi débutent, et très vite, l’équipage français nous fait déchanter. À bord de son F50, il parvient à prendre des départs impressionnants. Les Bleus s’imposent une fois, et raflent deux troisièmes places. Les voici qui trônent en tête du classement provisoire. La FFL boit la tasse.

Après l’immonde journée de samedi, il ne reste que deux courses au programme. Les Bleus sont en duel direct avec les Espagnols, et doivent assurer afin de se qualifier pour la Grande Finale. Et c’est à ce moment précis que nous entrons en jeu.

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… avant que les Français ne coulent à pic

Les Bleus retournent à l’eau le lendemain, et quelle journée cela va être. Les coéquipiers de Quentin Delapierre se voient déjà en train de disputer la Grande Finale quand, soudain, patatra. Lors du dernier virement, les Français entrent en collision avec l’équipage danois. Une erreur ingénue, assortie d’une pénalité de huit points, qui arrive au meilleur des moments.

Avec ce crash, les Espagnols chipent aux Français la place qualificative pour la Grande Finale, et ravivent les cicatrices de la demi-finale de l’Euro. Les Bleus peuvent dire adieu à la Grande Finale, tout est bien qui finit bien.

“C’est le pire scénario qui soit. C’est probablement le pire moment de ma carrière en tant que navigant. Au dernier virement, je n’ai tout simplement pas vu les Danois et on a eu un crash” Quentin Delapierre

Pour l’anecdote, l’équipage de Quentin Delapierre finit à une sublime septième place. Quant aux Espagnols, ils remportent la compétition face aux favoris australiens et néo-zélandais. Après Carlos Alcaraz (Wimbledon) et l’équipe d’Espagne de football (Euro), nous avons une pensée sincère pour la FEL.

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Tom