Tennis | Mpetshi Perricard poursuit la journée noire des sports de raquette


Giovanni Mpetshi Perricard

Alors que Félix Lebrun était sagement disposé à nous humilier en mondovision chez lui, à Montpellier, un autre compatriote a profité de cette diversion pour nous laminer à son tour. Son nom ? Giovanni Mpetshi Perricard, et on risque d’en entendre parler pour longtemps encore.

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Après Lebrun, Mpetshi Perricard nous porte un ultime coup fatal

Félix Auger-Aliassime en huitièmes, Denis Shapovalov en quarts et Holger Rune en demies. Voici le tableau de chasse de Giovanni Mpetshi Perricard dans ce tournoi ATP 500 de Bâle pour rallier la finale. Face à lui ? Ben Shelton, vainqueur d’Arthur Fils en demi-finales, et immense serveur à l’instar du Lyonnais. Et dès les premiers échanges, on comprend que nous aurons affaire à deux canonniers au service. Et à ce petit jeu, c’est le Français qui sort vainqueur, en remportant le premier set (6-4).

Mais le service n’est pas la seule arme du Lyonnais. Non, il détient également un revers à une main à faire pâlir Roger Federer, qui plus est sur ses terres à Bâle. Plus les jours passent, et plus on développe une phobie des sports de raquette.

Dans la deuxième manche, c’est le tie-break qui vient départager les deux finalistes. Et sans faire preuve d’originalité, Mpetshi Perricard remporte la finale sur ses 21e et 22e ace. On vous avait prévenu. À 21 ans il remporte son deuxième trophée de la saison, après l’ATP 250 de Lyon en mai dernier. Mais pire encore, outre le seul set perdu sur toute la semaine, il ajoute en plus un nom français au palmarès du tournoi de Bâle, ce qui ne s’était plus produit depuis 1987, et un certain Yannick Noah.

205e joueur mondial en début de saison, il pointe désormais à la 31e place. Même le tennis sans table nous lamine.

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