Si nous vous avons suffisamment parlé de la rouste du Stade toulousain ce week-end face aux Leicester Tigers (80-12), et des six essais insensés de Damian Penaud face aux Sharks (66-12), notre intégrité professionnelle nous oblige à vous évoquer la performance d’Océane Buisson. Même si elle nous coûte beaucoup d’efforts. Le rugby français veut notre peau.
Océane Buisson, sept trahison ne passe pas
Pendant que vous étiez confortablement en train de profiter de votre week-end, quinze Perpignanaises vivaient l’enfer à Toulon. En effet, dans le cadre de l’Élite 2, à savoir la deuxième division du championnat de France de rugby féminin, les Toulonnaises recevaient Perpignan. Et il faut dire que la branche féminine du club de la rade a laissé son sens de l’hospitalité aux vestiaires.
En effet, les joueuses de Stéphane Gamonet commencent les hostilités dès la huitième minute face aux Catalanes, par le biais d’Océane Buisson. Et attendez-vous à lire ce nom un bon paquet de fois dans cet article, car l’arrière toulonnaise nous a fait une Damian Penaud. Enfin, mieux encore. Alors que le RCTPM mène 38-0 à la pause, Océane Buisson a déjà aplati cinq essais. Absolument zinzin.
Mais le festival n’est pas terminé. La Française ajoute deux essais à son compteur en seconde période, et permet à Toulon de s’imposer 77-0 contre l’USAP. À une petite pénalité de pouvoir se targuer d’avoir marqué en moyenne un point par minute. Mais ne vous trompez pas, ce sont bien les SEPT ESSAIS d’Océane Buisson qui nous restent en travers de la gorge. Damian Penaud a son pendant féminin. Quelque chose nous dit que nous allons reparler de cette joueuse à l’avenir, et pas forcément pour vous apporter de bonnes nouvelles.
“On ose, on joue ensemble, et c’est ça qui fait notre force” Océane Buisson
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