Rugby | Le XV de France gâche tout face aux All Blacks


Le pardon sera long à accorder, les excuses sont attendues avec grande impatience. La raison ? Face aux All Blacks, le XV de France a livré l’une de ses pires batailles sous l’ère Galthié. 

Un an après une Coupe du monde à domicile terminée de la plus belle des manières face à l’Afrique du Sud, les Français retrouvaient à nouveau une équipe de l’hémisphère sud au Stade de France. Et avant même que le match ne débute, les hymnes ainsi que le haka ne tardent pas à nous foutre les frissons.

La chair de poule.

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Une entame de match parfaitement parfaite

Le match débute, et il ne faut que sept minutes pour voir Thomas Ramos réussir un coup de pied au Stade de France. Ceci n’est pas une vanne. Puis arrive le quart d’heure de la bascule. En quelques minutes, les All Blacks ne marquent pas un, mais deux essais. Le premier grâce à une sortie aérienne de Gabin Villière digne de Mika Landreau à son prime, trop court d’un poil de fesse. Puis le second sur une superbe inspiration de Grégory Alldritt. Alors que le Rochelais est à deux doigts de donner le ballon à Antoine Dupont, fort heureusement, il se ressaisit au meilleur des moments, et parvient à le glisser à Roigard. Le demi de mêlée néo-zélandais n’a plus qu’à filer à l’essai (3-14). On valide cet altruisme.

Puis juste avant la pause, alors que les Français semblent avoir déposé les armes, ce diable de Romain Buros en profite pour aplatir son premier essai en carrière avec le XV de France. Nous nous excusons par avance pour ce comportement hautement irresponsable.

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Le XV de France nous inflige la fièvre du samedi soir

Alors que la France est menée à la pause, le retour des vestiaires va être un long supplice pour les amoureux de la lose. En dix minutes seulement, les Bleus aplatissent par deux fois le ballon dans l’en-but néo-zélandais. Parmi eux, un sprint de 50 mètres de Louis Bielle-Biarrey. D’ordinaire, quand un petit ailier casqué fuse sur la pelouse du Stade de France, il porte le maillot des Sudafs et se prénomme Cheslin.

La dernière partie du match est un jeu de poker menteur. Chaque équipe ajoute une pénalité à son score, et reste à 1 point de l’autre. Tous les ingrédients sont réunis pour vivre une fin de match stressante, cardiaque, anxiogène. Bref, vous avez compris l’idée. Le score est de 30-29 pour les Bleus, et il reste quatre minutes à jouer. Le XV de France va-t-il s’imposer d’un point après avoir perdu sur le même écart en quart de finale de la Coupe du monde ? Oui, on aime bien remuer le couteau dans la plaie encore chaude.

Les hommes de Fabien Galthié s’imposent finalement (30-29) et mettent le feu au Stade de France. Comme en finale du dernier Mondial, les Néo-Zélandais s’inclinent d’un petit point au Stade de France. La FNZL n’a strictement rien à nous envier. Notre seul lot de consolation de la soirée réside d’ailleurs dans leur maillot. Vêtus de blanc pour affronter les Français, techniquement on ne peut pas dire que les Bleus ont battu les All Blacks ce soir.

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