Roland-Garros | Le premier set inhumain de Loïs Boisson en quarts de finale


Lois Boisson

Du haut de sa 361e place mondiale, Loïs Boisson pourrait se contenter de faire respecter la logique du classement à Roland-Garros, et s’incliner sans opposer trop de résistance. Mais ce n’est visiblement pas son mantra.

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Loïs Boisson, un mental qui ne nous rend pas hommage

Opposée à la jeune Mirra Andreeva, une Russe de 18 ans seulement, Loïs Boisson espérait connaître un grand moment sur le Central de Roland-Garros. Et pour cela, il faut écarter la sixième joueuse mondiale en quarts de finale. Et il faut dire que le début du set est tout à notre avantage, puisque la Française est menée 5-4, avec un service à suivre pour la Russe. Mais comme on pouvait le craindre, Loïs Boisson trouve l’énergie d’on ne sait où pour recoller au score au pire des moments. 5-5. Puis 6-5, on ne sait plus où nous mettre.

Arrive alors ce fameux douzième jeu, où la Française se procure pas moins de trois balles de set, et la Russe quatre balles de jeu. Si les six premiers Avantage sont vendangés de part et d’autre, c’est la Russe qui finit par avoir le dernier mot, et recolle à 6-6. Place au tie-break, et là encore Andreeva se procure une balle de set. Mais c’est bien Boisson qui lui fait boire la tasse en s’imposant 8-6, et empoche une première manche de mammouth. Au bout de 1h20 d’efforts et de stress, on n’a définitivement plus l’âge pour ce sport.

Depuis quand les joueurs de tennis français ne s’écroulent pas face à la pression, et encore plus Loïs Boisson ?

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