Mondiaux Triathlon | L’immense désillusion de Charlène Clavel


Charlène Clavel

Les Championnats du monde de triathlon longue distance se déroulaient en Australie. Et comme (trop) souvent dans cette discipline, la France se montre de manière excessive à notre goût.

Le parcours de Charlène Clavel est peu commun, et c’est le moins que l’on puisse dire. Celle qui a vécu une carrière de handballeuse notamment à Nîmes, disputant notamment les finales de Coupe de la Ligue et Coupe de France en 2013 et 2015 (toutes perdues bien évidemment), n’a pas traîné pour trouver sa reconversion. En effet, la voici maintenant dans le monde du triathlon et pas n’importe lequel ; celui de longue distance. Comme si le triathlon classique n’était pas assez fatigant. Au programme : 3 km de natation, 114 km de vélo et 30 km de course à pied

Les meilleurs triathlètes de la planète s’étaient donnés rendez-vous à Townsville, en Australie, pour disputer les Championnats du monde. Et à cette occasion, la Française n’a pas manqué de nous faire amèrement regretter sa reconversion.

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Charlène Clavel aurait dû rester au hand et nexter le triathlon

La course débute, et c’est une autre triathlète tricolore qui nous agace ; Julie Iemmolo. La Française sort première de la natation ainsi que du vélo, avec plus de 4 minutes d’avance sur sa dauphine, Charlène Clavel. Mais alors qu’on se dirige vers un doublé franco-français, Julie Iemmolo décide de nous sauver la mise sur la course à pied. La Française passe de la médaille d’or à celle de bronze, terminant à 6 minutes de la gagnante. Le seul rayon de soleil de la journée.

Car si Julie rétrograde, c’est pour mieux permettre à Charlène Clavel de devenir championne de triathlon longue distance, tout juste après avoir acquis le titre national. La Vendéenne termine la course en 5h45’14, et perpétue la fâcheuse tradition tricolore. Car l’année passée déjà, c’est Marjolaine Pierré qui avait raflé la médaille d’or. Les sports en -thlon toussa toussa.

“Je voulais gagner. Aujourd’hui, j’ai réalisé la course parfaite et j’en suis très heureuse” Charlène Clavel 

La seule bonne nouvelle nous vient de l’épreuve masculine, avec la médaille en chocolat de Dylan Magnien. Oui, on n’a vraiment rien à se mettre sous la dent. C’est terrible.

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