Mondiaux Natation | La fin de course inhumaine de Léon Marchand


Léon Marchand

Même lorsqu’il ne nage pas en individuel, Léon Marchand est une menace pour tous les relais. Alors que la nage libre n’est pas censée être son point le plus fort, le Français a effleuré le record national au terme d’une remontée odieuse.

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Léon Marchand frôle la catastrophe sur le relais

La finale du relais 4x200m masculin avait lieu en ce vendredi dans le cadre des Championnats du monde de Singapour. Et pour l’occasion, le relais tricolore était composé de Roman Fuchs, Yann Le Goff, Rafael Fente-Damers et de l’inévitable Léon Marchand. Après le passage des trois premiers nageurs, l’équipe de France végète à la septième place, reléguée à près de quatre secondes (!) des leaders britanniques. On se dit alors que la course est pliée, et que nous n’avons plus aucun souci à se faire. Oui mais voilà, le néo-recordman du 200m 4 nages s’élance, ou plutôt, devrions-nous dire, Poséidon prend part à la course.

En seulement 100 mètres, Léon Marchand créé un vent de panique. Alors que les Bleus étaient à 3,30 secondes du podium avant le départ du Toulousain, ils ne sont plus qu’à deux secondes de la boîte en seulement deux aller-retours. Appelez cela comme vous voulez, mais pour nous ce n’est pas humain. La France termine finalement sixième de l’épreuve, bien aidée par le temps supersonique de Marchand (1’44’’34), à peine plus lent d’une seconde que Yannick Agnel (1’43’’14), recordman de France. Heureusement que la nage libre est soi-disant le « point faible » de Léon.

« Je me suis fait avoir comme un débutant. Je suis parti beaucoup trop vite, et je finis un peu debout » Léon Marchand

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