Mondial Handball | Fabregas, Remili et Descat commettent l’impardonnable avec leur club


Nedim Remili

Nous avions quitté le handball à l’issue d’un match séculaire entre l’équipe de France et l’Allemagne aux Jeux olympiques. Mais nos retrouvailles avec certains internationaux tricolores ont été plutôt glaciales.

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Veszprem stoppe l’hégémonie de Magdebourg au Mondial de handball

La finale du Mondial des clubs avait lieu au Caire, et elle opposait Veszprem à Magdebourg, vainqueurs des trois dernières éditions. Alors oui, on sait, vous vous demandez pour quelle raison obscure nous avons décidé de nous emparer de ce sujet, au lieu de le laisser à nos confrères hongrois et allemands. Pour la simple et bonne raison que dans les rangs de Veszprem, trois visages familiers sont perceptibles ; Nedim Remili, Ludovic Fabregas et Hugo Descat.

En effet, les trois internationaux français évoluent dans les rangs du géant hongrois. Tombeurs du Barça en demi-finales, à la suite d’une victoire 39-34 après prolongations, les Bleus tenaient à aller au terme de cette compétition. Pourtant, ce sont bien les Allemands qui démarrent le mieux la finale, en menant 14-13 à la pause. Un doux espoir qui va vite voler en éclat, car Remili et consorts égalisent au coup de sifflet final (28-28). Qui dit égalité dit prolongations, une tradition chez Veszprem. Et comme face aux Catalans, les Français expatriés ne peuvent s’empêcher de sortir vainqueurs de ce duel (34-33).

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Fabregas, Remili et Descat sont injouables avec Veszprem

Si nous insistons beaucoup sur leur présence, ce n’est pas par chauvinisme – concept plutôt contraire à nos valeurs – mais par esprit factuel. En effet, sur les 34 buts marqués par Veszprem en finale, 22 l’ont été par nos Bleus : Fabregas (9), Remili (8) et Descat (5) ont une grande part de responsabilité dans le titre mondial de leur club. Du moment que ce n’est pas pour leur pays.

Preuve supplémentaire de leur niveau de jeu indécent – comme s’il y en avait besoin d’une autre – les trois Français sont les trois meilleurs marqueurs de leur club sur les dix derniers matchs. Leur vie paisible à l’étranger pourrait très bien se transformer en exil forcé, sait-on jamais.

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Tom