Les désilusions françaises que vous avez sûrement oubliées


Steve Cummings Mende tour de france 2015
Steve Cummings à Mende, Tour de France 2015

Quand la FFL est malmenée par des performances dignes des plus grandes trahisons d’un ancien temps, elle s’en remet au passé. Forte de moments d’exception pour saluer d’un certain génie français, la boîte à souvenirs offre toujours son lot de réconfort. Vous vous souvenez certainement des innombrables éliminations à Roland-Garros, des finales de l’ASM Clermont Auvergne ou des joutes désormais habituelles de l’athlétisme français… 

Nous sommes pourtant convaincus que certains grands moments du sport français vous ont échappé. Pas de panique, du toboggan des Ardennes détrempé à une lutte fratricide terminée en eau de boudin du côté de Mende, session de rattrapage sur des événements estampillés FFL ces dernières années. 

Le toboggan porte bien son nom pour Bourdais

Les images de cette course folle ont fait le tour de la planète F1 et déjà à l’époque, les commentaires endiablés de Julien Fébreau animaient les passionnés francophones, alors sur RMC. Grandiose en qualifications le samedi, Sébastien Bourdais propulse sa modeste Toro Rosso à la cinquième position dès le départ à Spa-Francorchamps. 

Métronome alors que la pluie s’intensifie et qu’il entame le dernier tour sur un podium provisoire (troisième), le Français se rate et se fait dépasser par Alonso, Heidfeld mais surtout Vettel et Kubica, pourtant comme lui, non équipés de pneus pluie. Une désillusion indéniable qui porte la marque des graviers du troisième secteur et des pleurs, compréhensibles, du Français à l’issue d’une course finalement terminée à la septième place. 

Le sympathique et talentueux Sébastien Bourdais mérite toutefois et au-delà de l’esprit caustique qui nous anime, que nous fassions amende honorable. Immense pilote avec un palmarès qui continue de toiser la FFL aussi bien outre-Atlantique qu’en Endurance, le Sarthois aura très souvent montré l’étendue de son talent dans une Toro Rosso alors capricieuse et partagée avec un certain Sebastian Vettel. Une ombre grandissante et évidente qui n’empêchera pas le natif du Mans de signer des succès de renom par la suite, loin de la Formule 1. 

En chien de faïence à Mende

Le palmarès de Thibaut Pinot et le néo-retraité Romain Bardet aura longtemps fait souffrir la FFL et la retraite de l’Auvergnat devrait apporter un peu de réconfort à la rédaction. Bien qu’avec de jeunes pousses qui suivent les dangereux pas de ces deux énergumènes, rien ne semble garanti. 

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Des podiums sur le Tour de France, sur des Monuments, sur des grandes étapes de montagne ou sur des courses internationales tout aussi prestigieuses, les anciens pensionnaires de l’équipe de France n’en manquent pas. Mais la ligne que leurs plus grands et nombreux fans omettront certainement porte peut-être le nom de Steve Cummings. 

Il y a dix ans, le Tour de France passe en ce samedi 18 juillet par Mende, son aérodrome et la terrible côte de la Croix Neuve d’où sortent deux hommes très forts, Thibaut Pinot et Romain Bardet. Viennent alors regards, coups de pédale contrôlés et tactique suicidaire qui conduira au retour dans le groupe à l’avant, du Britannique Steve Cummings. 

Ni une ni deux, le pensionnaire de la MTN-Qhubeka nous gratifie d’un flegme digne de la Perfide Albion pour crucifier les deux coureurs français, créer un raz-de-marée autour des Français mais surtout, devenir un mécène iconique de la FFL. 

Un temps-mort et une défense atypique pour le PSG hand

Vous pensiez que l’été 2025 n’était pas propice à se moquer des déceptions européennes du PSG ? Creusez un peu, oubliez la section football et partez du côté de la balle pégueuse, dont la recherche d’un titre européen court toujours. 

Proche, le PSG y est pourtant passé et encore plus en 2017 avec une défaite en finale face au Vardar Skopje. Jusque là, rien d’anormal, ni de scandaleux. Telle est la loi du sport ! Encore plus avec le géant Daniel Narcisse, encore immense ce jour-là et auteur de l’égalisation dans les toutes dernières secondes d’une finale à couper le souffle. Raul Gonzalez, alors coach espagnol du contingent nord-macédonien, en partance pour le PSG l’année suivante afin de démontrer de toutes ses forces son incapacité à retrouver cette lucidité dans les grands rendez-vous, demande le temps-mort. 

Il ne reste que sept secondes, le PSG établit une défense haute digne d’une première mi-temps de U11 dans un gymnase glacial en hiver et le froid tombe réellement dans la Lanxess Arena de Cologne quand l’immense Uwe Gensheimer nous rappelle qu’il a construit sa légende en attaque et non pas forcément en défense sur le poste 1. En laissant des mètres à un joueur comme Cupic, servi en deux passes, l’Allemand brise le rêve parisien et le Vardar décroche le graal. 


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