Éric – Marseille 2014/2015
Éric, c’est comme Marcelo Bielsa. Un regard profond, qui nous laisse de marbre. Il fait partie de ces personnes qui s’expriment par la gestuelle plus que par la parole. Et quand ils parlent, on ne comprend pas tout, mais on est quand même subjugués. Point de trophée au terme du parcours, mais du rêve, de l’audace et un souvenir fleuri comme un amour de colonie de vacances.
Joseph — France 2010
Joseph n’était pas là pour tenir dans la durée, alors il a tout misé sur ses 3 jours de présence dans l’aventure. Comme la France en 2010 finalement. Un concentré de lose et d’action d’anthologie alors que les phases de poules n’étaient pas terminées. Résultats : Les 2 auront pris l’eau et seront restés dans la légende. Et dans les 2 cas, le feu ne s’est pas éteint.
Valérie —Le Havre 2008/2009
Les doyens des aventures Koh Lanta 2020 et L1 2008/2009 sont sympathiques, mais pas au niveau. Quand le Havre donnait ses points de manières joviales à ses adversaires, Valérie délivrait ses conseils et son expérience sur le camp, durant sa courte présence.
Alexandra – Marseille 2018/2019
Alexandra aurait très bien pu être le Lyon de cette année. Mais nous allons choisir Marseille de l’année dernière qui est dans la même verve. Chaque épreuve, une excuse bidon derrière. Pareil pour l’OM, chaque performance insipide, une conférence de presse lunaire qui suit. Un Champion’s Project bien foireux d’un côté comme de l’autre, qui va énerver la France entière. Il faut défendre l’institution à ce qu’il parait. Et une saison bien degeux des 2 côtés, avec en point d’orgue 1 point en Europa League pour l’OM, dans un groupe pourtant bien immonde.
Et à la toute fin, il y a une justice. Incapable de tenir le jeu pour les uns, incapable de lire une boussole pour l’autre. Les deux finiront la place du con. Hors des poteaux et hors de l’Europe.
Benoit – Monaco 2018/2019
Benoit est arrivé avec de grandes ambitions. Triathlète accompli, il pensait être largement au niveau pour faire partie des meilleurs dans cette aventure. Mais les choses ne vont pas toujours dans le sens que l’on souhaite.
Et Koh-Lanta, c’est comme une saison de Ligue 1 qui tourne mal. Quand on ne se repose que sur ces acquis techniques et physiques, l’instinct de survie — nécessaire dans les deux cas — reste en veille le plus longtemps possible. Bien loin de l’esprit d’équipe nécessaire en tout cas. Au final, on n’est pas dernier, parce qu’il y a toujours pire que nous, mais l’aventure reste bien loin des prétentions initiales.
Marie – Istres 2004/2005
Marie est comme le Istres FC. Elle est arrivée là, un beau jour de soleil, sans que personne ne sache qui elle est vraiment. Une présentation, 2/3 dialogues, et un départ immédiat. Merci pour ces moments.
Claudia – Arles Avignon 2010/2011
Claudia s’était préparée pour cette aventure. Farouche baroudeuse, elle allait capitaliser sur son expérience de la vadrouille pour faire son trou dans Koh Lanta.
Arles-Avignon, en arrivant en Ligue 1, a eu un peu la même logique. Mélanger fougue de la jeunesse avec de vieux briscards pour tenter de survivre le plus longtemps possible au haut niveau.
Dans les 2 cas, vous connaissez la fin.