Koh Lanta | Et si les aventuriers étaient une équipe de foot ?


Koh Lanta - FFL

A défaut de Ligue 1, de Roland Garros ou bien de tous les autres sports existants, le spectacle qui a fait vibrer la France ces derniers mois, c’était bien Koh Lanta. Un final cruel et impitoyable, mais une bonne dizaines de vendredis épique. Retour sur cette saison marquée par l’allégeance d’un peuple face à son roi, Claude.

Claude : France 2006

Après un début poussif et un premier Tour compliqué, Claude, comme l’équipe de France en 2006, est monté en puissance au fur et à mesure de la compétition. Masterclass sur masterclass, le Zizou de Koh Lanta a fait la leçon à ses adversaires. Mais une erreur d’appréciation au plus mauvais moment a fait louper la plus haute marche. Dans les 2 cas, c’est tout un pays qui était meurtri.

Moussa : Girondins de Bordeaux 2009/2010

Une arrivée dans la compétition avec un statut, une prestance. Machine à gagner, le début de la compétition a été géré de manière parfaite. Intégration réussie et un conseil des ambassadeurs fabuleux pour Moussa, une Ligue 1 maitrisée et un premier Tour de C1 quasi parfait pour les Girondins. Et puis ? Une baisse de performance et même un immense craquage dans le final. Moussa sera perdu dans l’orientation, alors que les Girondins feront une fin saison cauchemardesque. Au pied des poteaux pour l’un, au pied des places européennes pour les autres.

Naoil : Portugal 2016

Dans la vie, il faut savoir prendre sa chance. Naoil n’était peut-être pas la plus performante du camp, mais elle n’était pas non plus un cancre. Pareil pour le Portugal. Un parcours pas flamboyant, mais des matchs finalement sérieux. Un but encaissé en phase éliminatoire, et une séance de pénalty gagnée sur le fil face à la Pologne. Comme Naoil, qui n’aura tremblé qu’aux dominos face à Éric.

Et à la fin, un coup de poignard certes, mais elle n’a rien volé. La France la verra peut-être comme celle qui a brisé ses rêves, mais elle n’a fait que ce qu’il fallait faire. Gagner quand ça compte.

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Don’t hate the player. Hate the game.

Inès : Toulouse Football Club 2006/2007

Il y a ces saisons comme ça, où tout tourne dans son sens. Inès n’a pas brillé, c’est certain. Mais elle a profité des éléments pour se faufiler vers les sommets. Tel un Toulouse 2006/2007, moyen au début et montant en puissance par la suite, elle a su se forger l’alliance qu’il fallait pour rester. Et, quand la LFP donne un coup de pouce au TFC avec une victoire sur Tapis vert, c’est l’espoir qui se matérialise pour les violets. Et, comme pour Inès, le destin va être avec eux. Un coup de main lillois avec Fauvergue emmènera le TFC vers la Ligue des Champions, quand Inès verra son pied heurter un poignard, puis Naoil la désigner pour être finaliste.

Bon par contre, une fois en Ligue des Champions, la réalité du terrain reprendra ses droits. Une taule de chaque côté.

Régis : Olympique Lyonnais 2019/2020

Régis, dans cette aventure, a énervé pas mal de téléspectateurs. Pas performant dans les épreuves, il a tout de même envoyé du lourd quand il s’agissait de parler dans un micro. Un peu comme Lyon, qui à défaut d’être très performant en Ligue 1, a monopolisé l’attention dans les médias. Sauf que, ça énerve un peu tout le monde, et principalement le Claude FC. Alors, quand il se fait éliminer, il a beau tenter de parler et de ne pas comprendre ce qui lui arrive, c’est trop tard. Le vote a été effectué. Pas d’Europe pour Aulas, Pas d’orientation pour Régis.

Ahmad – Troyes 2015/2016

Ahmad est arrivé comme l’ESTAC cette année-là, hors de forme, mais avec plein de stratégies dans la tête. Malheureusement, on a vite vu les limites du système, mais qu’importe. Dans les 2 cas, ils étaient venus pour jouer, qu’importe le résultat. Offensifs, ils se sont pris des énormes roustes sans broncher. Avec en point d’orgue, un 9-0 subi par l’ESTAC face à Paris, et un conseil des ambassadeurs très compliqué pour Ahmad.

 

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