JO – Basket | La performance irresponsable de Fournier et des Bleus


Evan Fournier

Avant d’affronter le Canada en quart de finale de basket, nous étions gagnés par une confiance absolue. Mais dès les premières secondes de cette rencontre, on a très vite su que nous allions vivre une soirée d’enfer. Et Evan Fournier en a profité pour inscrire l’un des paniers de ces Jeux olympiques.

Une semaine avant les Jeux olympiques, Français et Canadiens s’étaient affrontés en match de préparation, et les Nord-américains n’avaient pas hésité la moindre seconde à infliger une troisième défaite de rang aux Bleus. Ajoutez à ce revers le +30 encaissé lors des derniers Mondiaux face à ces mêmes compatriotes de Céline Dion, et vous obtenez une double raison de prendre sa revanche dans le camp tricolore.

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Un début de match à ne plus jamais commettre en basket

Dans une Arena Bercy en totale fusion, les hommes de Vincent Collet font tout pour faire vivre l’enfer aux Canadiens. Alors qu’on ne joue que depuis 8 minutes seulement, les Bleus torpillent déjà les Canadiens et mènent 19-5. Oui, les coéquipiers de Shai Gilgeous-Alexander inscrivent uniquement deux paniers en 8 minutes. Totalement aberrant.

Une agressivité qui ne ressemble pas aux Français, et qui nous déplaît fortement. Si vous ajoutez à cela une adresse à 15% de nos cousins francophones, vous obtenez un premier quart temps atroce à regarder pour nos pupilles. Et les deux tirs à 3 points d’affilée d’Isaïa Cordinier, c’est pour nous achever ?

Cinq paniers encaissés seulement en 13 minutes de jeu, c’est quoi ce bunker que tu nous as construit Vincent ? Mais cette défense de dingue n’est pas seule sur le parquet, elle se conjugue avec une vista intenable en attaque. Entre le alley-oop de Fournier et Lessort, le panier à 3 points de ce même Fournier à 2 secondes du buzzer ou encore les deux points plus la faute de Mathias Lessort qui démonte tout dans la peinture, vous obtenez un écart abyssal à la pause : 45-29 pour la France, +16 pour les Bleus. C’est trop pour nous.

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Mais qui es-tu Evan Fournier ?

Il reste 10 minutes à jouer, et la France mène toujours 61-50, mais en deux minutes chrono, le Canada revient à 61-55. Même quand ils sont dans un grand jour, les Bleus ne peuvent s’empêcher de nous faire des cadeaux adorables. Mais malgré ce fair-play légendaire, le Canada va tuer le game en une minute chrono.

Irréprochable jusqu’à présent, Shai Gilgeous-Alexander décide de paumer deux lancers francs au pire des moments. Et comme si cela ne suffisait pas, il se fait bâcher par Batum juste derrière. Le joueur d’OKC ne le sait pas encore, mais il vient de programmer son vol retour dans l’Oklahoma. Et juste derrière, l’Arena de Bercy offre le contre que la France entière voulait voir ; celui de Wemby sur Brooks. Le bruit du stop résonne encore dans notre crâne, et certainement dans celui de Dillon à l’heure où l’on se parle.

Puis la trilogie Evan Fournier peut débuter ; and-one terrible, manchette de volleyeur sur le bras de Jamal Murray ni vu ni connu et pour couronner le tout, un panier depuis le parking de la salle. Un ultime panier qui clôt le suspense du match, ainsi que le séjour français des Canadiens.

La France s’impose 82-73 et verra donc le dernier carré à la maison. Ce constat est juste invivable.

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