Ironman | La désillusion colossale de ce Français dans le plus grand triathlon au monde


Goulwenn Tristant

Si vous ressentez une flemme immense à l’idée d’aller courir 30 minutes de manière hebdomadaire, alors cet article n’est absolument pas fait pour vous. Ni pour nous d’ailleurs. En effet, la cinquième étape de la Coupe du monde d’ultra-triathlon se tenait en Italie, et plus précisément à Desenzano del Garda. Si le triathlon est déjà une épreuve de zinzin, alors imaginez ce que peut représenter cet ultra-triathlon en plein cœur de la Lombardie. Seul l’Ironman Tristant Goulwenn le sait.

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Le menu est aussi simple qu’indigeste, tant les distances semblent calculées pour des voitures et non des êtres humains ; 114 km de natation, 5400 km de vélo et pour finir, 1266 km de course à pied. Soit l’équivalent de 30 fois la distance d’un Ironman classique, et un peu plus de 100 fois celle d’un triathlon. Non, il ne s’agit pas d’une caméra cachée, même si tout porte à le croire. Et dans cette course de zinzin absolu, neuf concurrents ont été séduits par le format. Parmi eux, nous retrouvons notre Français Goulwenn Tristant.

Dès l’épreuve de la natation, le Parisien plante le décor ; neuvième place avec 30 heures de retard sur le leader. À sa place, on aurait simulé une blessure, obligé. Mais Goulwenn Tristant n’est pas fait du même bois que nous. Dès la fin de l’épreuve du vélo, il reprend déjà la tête de la course, sans ne plus jamais la lâcher. Le triple vainqueur de la Coupe du monde d’ultra-triathlon franchit la ligne d’arrivée en vainqueur avec des temps de course qui nous donnent mal à la tête ; 98h28 de natation, 400h44 de vélo et 362h17 de course à pied. Soit un effort total de 862h35, et une course longue de 37 jours. Une performance absolument inhumaine.

Et dire que nous on a la flemme de descendre de l’immeuble pour aller jeter les poubelles.

 

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