Hans Hateboer affole la Ligue 1 en 60 minutes chrono cette saison !


Hans Hateboer

Vous en avez marre de lire à droite et à gauche des louanges envers des joueurs qui se montrent décisifs avec leur club ? Alors nous avons la solution : rendre hommage aux joueurs qui font tout l’inverse. Et on commence avec Hans Hateboer.

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Hans Hateboer, la nouvelle terreur… de ses propres équipes

La nouvelle saison de Ligue 1 n’a débuté que depuis trois mois, et pourtant, Hans Hateboer a déjà eu le temps de marquer le championnat de son empreinte, et de porter le maillot de deux clubs différents. Oui oui. Tout commence avec le Stade rennais où, arrivé à l’été 2024, il plante le décor dès ses premiers pas en Bretagne. Inutile de vous dire que la prophétie du Néerlandais n’a pas fait mouche.

« Je pense que Rennes est l’endroit parfait pour continuer de prendre du plaisir dans le football » Hans Hateboer

Une saison plus tard, Hateboer s’approche grandement de son départ des Rouge et Noir. Mais avant de quitter la Bretagne, le Néerlandais soigne sa sortie avec panache. Et pour cela, quoi de mieux que de cibler la rencontre face au principal rival de Rennes ? Le FC Nantes. Alors qu’il a commencé la partie sur le banc, Habib Beye le fait entrer en jeu à 20 minutes du terme. Et ce, pour sécuriser le score, les Bretons menant 2-1 à la Beaujoire. Mais que les Canaris se détrompent, le douzième homme ne fut pas leur public ce jour-là, mais bien le Néerlandais. Une merveille de contrôle raté dans sa surface, une tentative habile d’éviter un corner pour rendre le ballon aux Nantais, et l’égalisation d’El-Arabi à la 90+6e minute. Coaching gagnant.

Cette apparition sous le maillot de Rennes sera d’ailleurs sa dernière. Un mois plus tard, il rejoint l’Olympique lyonnais en qualité de joker. Et il ne va pas tarder à démontrer toute l’étendue de son talent chez les Gones. Entré à la 74e minute sur la pelouse du Paris FC, l’OL mène 3-1. Et vous connaissez l’histoire ; les Parisiens recollent à 3-3 au coup de sifflet final. Hateboer le porte-bonheur. Puis vient ce dernier match à Brest, où le Néerlandais célèbre sa première titularisation avec Lyon. Il ne lui faut que sept petites minutes pour faire regretter à Paulo Fonseca de l’avoir aligné. Un carton rouge express, auquel même l’OL n’était pas habitué dans son histoire.

Donc si on récapitule la saison de Hateboer en Ligue 1 ; en l’espace de 60 minutes (temps additionnels compris), ses deux entrées en jeu coïncident avec deux victoires potentielles de ses équipes qui partent en fumée, et sa première titularisation de la saison avec une expulsion éclair. Est-on bien certain qu’il n’a pas un membre français, même lointain, dans son arbre généalogique ? Le voir évoluer sous le maillot de l’équipe de France serait un tel bonheur.

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Tom