Handball | Les débuts de JO prodigieux des Français


Guillaume Gille

Après le revers cinglant face au Danemark en match d’ouverture (37-29), l’équipe de France de handball avait pour mission de rectifier le tir face aux Norvégiens. Mais comme en biathlon, les Scandinaves ont contrecarré les plans français, et ce n’est pas pour nous déplaire.

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Totalement sous le charme du handball français

Le match débute, et on comprend assez rapidement que cette partie va être de toute beauté. On joue depuis 18 minutes, et la France est menée 10-4. Il semblerait bien que ce premier match contre le Danemark ait fait office de déclic pour nos Bleus. En même temps, il faut dire que les 8 pertes de balle lors des 20 premières minutes a particulièrement servi notre cause. Le score grimpe même à 14-7. Pour regarder pas mal de matchs de l’équipe de France de hand, les voir se manger un -7 en première mi-temps est assez rare. Donc encore plus savoureux. Toutefois, les hommes de Guillaume Gille parviennent à recoller à 16-11 à la pause. Voilà de quoi les handballeurs tricolores doivent désormais se satisfaire.

Au retour des vestiaires, les Français comblent un peu le score, et il faut dire que Dika Mem a une responsabilité atroce dans ce sursaut. L’arrière du Barça en est à 8/10, seul joueur à surnager côté français. Mais cette mini révolte est bien loin d’inquiéter la formation scandinave. En face, Kristian Sæverås prend un malin plaisir à écœurer toutes les attaques tricolores. Le gardien donne l’impression d’avoir 8 mains et 6 jambes. Ed Warner existe donc bel et bien.

Alors qu’on est entré dans le dernier quart d’heure, on s’attend à ce que les Bleus enclenchent une remontée folle comme ils en ont l’habitude. Mais Guillaume Gille et ses joueurs nous réservent une giga surprise ; ne pas marquer pendant six minutes ! Le timing est juste parfait. Logiquement, les Bleus s’inclinent 27-22, et réalisent une prouesse inédite ; pour la première fois de leur histoire, ils perdent deux matchs consécutifs en poules aux Jeux olympiques. Hallelujah.

Tom