Formule 2 | Le presqu’podium ultra rageant de Victor Martins


Victor Martins

Le week-end de Bakou nous vend du rêve pour l’instant. Après la guigne rencontrée par Alpine, le crash de Charles Leclerc et le double abandon des Campos d’Isack Hadjar en qualifications de F2, nous pensions avoir fait le tour. Mais une fois de plus, nous nous sommes montrés trop naïfs. Victor Martins est passé par là.

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Victor Martins, un chocolatier de qualité

On ne va pas vous mentir, Isack Hadjar n’a aucune attente pour cette course sprint. Lui qui pensait s’élancer depuis la 15e position, démarre finalement 20e. Son chrono ayant été supprimé en qualifications pour avoir provoqué le drapeau rouge. Un double contre-kems qu’on valide. Néanmoins, une autre menace est dans notre viseur, et pas des moindres, en la personne de Victor Martins. La course débute, et contre toute attente, il n’y a pas d’immense carambolage dans l’entonnoir du premier virage. Non, il faut pour cela attendre sept tours de l’arrivée pour voir la voiture de sécurité sortir, à la suite du crash de Ritomo Miyata.

La safety car s’écarte, laissant quatre tours aux pilotes pour grignoter quelques places. Pour Victor Martins, il n’en suffirait qu’une à son bonheur. En effet, le Français pointe à la 4e place, et fait du podium son unique objectif. Pas vraiment fan du chocolat le Victor. Devant lui, Gabriele Mini doit faire avec une voiture bancale. Dès lors, on se dit que l’Italien ne nous sera pas d’une grande aide pour contrer les projets éhontés de Martins. Et une nouvelle fois, nous nous trompons.

Malgré les multiples zones de DRS, dont l’immense ligne droite de l’arrivée, Victor Martins bute sur la monoplace de l’Italien. Il lui reste alors une dernière chance dans le dernier tour. Sur l’ultime ligne droite, le Français essaye de prendre l’aspiration de Mini, mais l’Italien est un roublard, et change plusieurs fois de côté de la piste pour casser cette aspiration. Mais Martins fond quand même sur Mini, et le double sur la ligne d’arrivée. Enfin, juste après celle-ci. Victor rate le podium pour, tenez-vous bien, 2 centièmes de seconde. C’est cadeau.

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