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Formule 1 | Le divertissement monumental offert par les Alpine au Mexique

Si vous résumez le Grand Prix du Mexique au combat entre Max Verstappen et Lewis Hamilton, alors nous nous ferons un plaisir de vous parler de la course des Alpine. Encore plus captivante si vous voulez notre avis.

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Alpine termine la saison en boulet de canon

Toujours pas remis par le dépassement de Franco Colapinto sur Pierre Gasly à Austin, lui chipant ainsi sa 17e place, Alpine traverse une crise existentielle en interne au moment de poser ses valises au Mexique. En même temps, on peut les comprendre, terminer 17e ou 18e n’a pas du tout la même saveur à l’arrivée.

Mais n’allez surtout pas croire que la firme au A fléché baisse les bras pour cette fin de saison. En effet, l’écurie tricolore amène une amélioration concernant le capot moteur, afin de permettre un meilleur refroidissement dû à l’altitude du circuit mexicain. Mais dès le vendredi soir, c’est la soupe à la grimace pour Alpine. Les pilotes signent les 18e et 20e temps de la deuxième séance d’essais. Il n’en fallait pas plus à Pierre Gasly, qui a signé le dernier chrono, pour tirer la sonnette d’alarme.

« C’était la pire séance de l’année. On a beaucoup de problèmes et pour l’instant, il n’y a pas forcément de réponse. J’essaie de comprendre. Je n’arrive pas à freiner correctement, je ne peux pas entrer dans les virages comme il faut, la voiture glisse partout… On va vraiment devoir examiner ça de près ce soir. On va devoir travailler dur pour comprendre ce qui ne va pas avec la voiture, parce qu’on est vraiment loin du compte » Pierre Gasly, après la FP2

L’une des principales qualités d’une écurie de Formule 1 est sa fiabilité dans ses résultats. Et il faut dire que chez Alpine, s’il manque tout le reste, on peut au moins se reposer sur cette cohérence. En effet, comme lors de la deuxième séance d’essais libres, les Alpine terminent 18e et 20e, et disent adieu à la séance de qualifications dès la Q1. Quelque chose nous dit qu’ils ne sont pas mécontents de mettre fin au supplice le plus rapidement possible.

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Une course rondement menée au Mexique

Ce qui est bien avec Alpine, c’est que nous n’avons pas besoin d’attendre longtemps pour avoir du divertissement. En effet, dès le départ, Franco Colapinto part en tête-à-queue, et assure sa dernière position au classement.

Et devinez quelle est la seule manière aux Alpine de glaner une position en piste ? C’est de profiter de l’abandon d’un concurrent. Ici, Nico Hülkenberg. On prend tout chez Alpine, et comment leur reprocher ?

Après plus d’une heure de course, Franco Colapinto s’arrête aux stands après avoir parcouru 50 tours sur sa gomme. Oui, vous avez bien lu : CINQUANTE TOURS. Le divertissement, on vous a dit. Mais n’allez pas croire que cet arrêt ultra tardif est effectué seulement pour amuser les fans. Non, avec des pneus tendres et peu d’essence, l’Argentin revient comme une balle sur son coéquipier pour lui chiper la 16e place. La course pour le titre n’a qu’à bien se tenir.

Tandis qu’il a bouché un retard de 22 secondes en 21 tours seulement, et qu’il se trouve désormais dans le pot d’échappement de Gasly, Colapinto voit sa remontée réduite à néant, à cause de la VSC provoquée par la sortie de Carlos Sainz. Le calice jusqu’à la lie pour Franco.

Après une longue et interminable course pour les Alpine, ces dernières terminent 15e et 16e. Alors certes, à des dizaines de secondes du 14e, mais c’est un détail.

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Tom
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