Endurance | Champions du monde durant 23h30 : la lose surpuissante venue du Bol d’Or


Déjà que les courses d’endurance réservent très souvent des scénarios improbables, en organiser une sur le sol français est l’assurance de ne jamais être déçu. Et le Bol d’Or n’a pas dérogé à la règle.

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Le dénouement exceptionnel survenu au Bol d’Or

À l’occasion de la quatrième et dernière épreuve du Championnat du monde d’endurance moto, les équipes se rendaient sur le circuit Paul-Ricard, au Castellet, pour y disputer la 88e édition du Bol d’Or. Une course prestigieuse, et qui n’a pas manqué d’apporter son petit grain de folie cette année.

Mais au-delà de la victoire au Bol d’Or, c’est le championnat du monde EWC qui était en jeu. Et au fil des heures, le SERT, ou Suzuki Endurance Racing Team, pense rafler le titre. Mais à une demi-heure de l’arrivée, patatra ; la BMW n°37 dégage un nuage de fumée à l’arrière de sa moto, et Markus Reiterberger se prend le casque à deux mains. Alors que 98% de la course a été effectuée, la BMW n°37 dit non seulement adieu à sa deuxième place, mais aussi à son titre de champion du monde. Et comme si cela ne suffisait, cela aurait été son premier.

Même si la Suzuki n°1 du Yoshimura SERT franchit la ligne d’arrivée la première, ce n’est pas son équipe qui est championne du monde. En effet, le YART, ou Yamaha Austria Racing Team, devient champion du monde sur le gong… et pour un petit point au classement. Que voulez-vous rajouter de plus à cette histoire déjà totalement folle ?

« Nous étions près du but… C’est difficile à accepter, mais cela fait malheureusement partie de ce sport que nous aimons tant » Werner Daemen, team manager de l’équipe BMW

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