Cyclisme | Bryan Coquard, la fin d’une belle histoire


Bryan Coquard
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Après 262 départs pour 239 arrivées, et quasiment 39500 km sur les pédales du World Tour, Bryan Coquard a craqué. Terriblement craqué. Au terme de la 4e étape de la 23e édition du légendaire Santos Tour Down Under, Bryan a levé les bras sur la ligne d’arrivée. Une terrible désillusion, et la fin d’une si belle histoire.

Bryan Coquard, 23 millimètres qui auraient pu changer tant de choses.

Alors attention, on ne parle ici que des courses classées sur le World Tour. Le palmarès du Coq est malheureusement loin d’être vierge. On parle ici de 48 victoires sur les échelons d’en dessous, d’une médaille d’argent aux JO sur l’Omnium à Londres et de victoires sur les 4 jours de Dunkerque ou sur les Boucles de la Mayenne. Mais dès qu’on passe en World Tour, c’est une tout autre histoire. Et l’histoire retenait principalement ce bon Tour de France. Alors, il a goûté une première fois à la deuxième place sur les Champs, mais Griepel était ce jour-là loin devant.

Mais le crève-cœur la merveille arrivera l’année suivante. Ce genre d’évènement qui marque une carrière. Ce genre de sprint qui pourrait être la bascule vers autre chose. Arrivée à Limoges, Bryan déboule sur la gauche et remonte Kriepel, centimètres après centimètres. Malheureusement pour Coquard, il en manquera 2,8.

Et si ces 28 millimètres trottent longtemps dans la tête de Bryan Coquard, cette presqu’victoire s’ajoutera et se verra ensuite complétée à une exceptionnelle ribambelle de places d’honneur. Principalement, on y retrouve :

  • 1 deuxième place et une quatrième place sur la Vuelta
  • 2 deuxièmes, une troisième et 2 quatrièmes places le Paris-Nice
  • 3 troisièmes et 3 quatrièmes places sur le Tour de France
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Mais tout cela, c’était avant le drame d’hier…

La désillusion au Tour Under Town

Alors oui, le Tour Under Town n’est pas la course la plus prestigieuse de la planète, ni même la plus connue. Mais les faits sont les faits, et elle fait bien partie du World Tour. Et on aimerait vous dire que ça ne s’est joué à pas grand-chose cette 4e étape, mais il n’en est rien.

Amené en orbite comme un roi par Alexis Renard, Bryan Coquard explose sur les 200 derniers mètres et personne n’est en mesure de le concurrencer. La fin d’une belle histoire de disette s’écrit là sous nos yeux.

Il reste maintenant à Bryan une autre série de disette à perpétuer: celle de la Cofidis sur le Tour de France. Ils ont à la recherche d’un succès depuis… 2008, avec Sylvain Chavanel.