On ne va pas vous mentir, nous commencions à nous demander sérieusement si Léon Marchand n’était tout simplement pas un homme-poisson. Genre génétiquement on veut dire. Mais cette finale du 200m brasse nous a ôté le doute.
Léon Marchand redevient humain le temps d’une course
Moins d’une heure après sa finale du 400m 4 nages remportée de manière immonde, Léon Marchand enchaîne une seconde finale, la quatrième à Shanghai. Et il aura fallu se manger trois médailles d’or pour que le Français ait enfin de la compassion et de la pitié pour notre fédé.
Le Toulousain s’élance dans la ligne d’eau numéro 7 pour cette finale du 200m brasse, ce qui n’est pas commun pour lui. Et dès les premiers mouvements de brasse, Léon n’est pas dans le coup pour jouer la gagne. Si la crainte qu’il nous refasse le même coup des JO remonte à la surface, avec sa double finale remportée en l’espace d’une heure, Marchand nous prouve qu’il est en fait humain. Le Français termine la course en 2’02″99, à la quatrième place, relégué à 1,32 seconde du vainqueur australien Joshua Yong. Oui, nous pourrons dire dans notre vie que nous avons vu Léon avec une médaille en chocolat autour du cou. Ce qui ne l’empêche pas de pulvériser le record de France de 3 secondes. Les traditions sont malheureusement respectées.
#SWC2024 | 🏊 Une 4e place mais un record de France amélioré pour Léon Marchand !
👏 Il termine au pied du podium du 200m brasse mais améliore le chrono national de référence (2’02”99) pour sa dernière course à Shanghai.
Samuel Yong s’impose avec un nouveau record d’Australie. pic.twitter.com/bavQZWMdH2
— francetvsport (@francetvsport) October 20, 2024
Après la course, après la traditionnelle interview des nageurs figurant sur le podium, une exception est faite pour Léon. En effet, malgré sa quatrième place, une petite entrevue est organisée uniquement pour lui avec le journaliste. S’il fallait encore nous prouver que Marchand squatte le toit du monde.
