Coupe du Monde | France – Afrique du Sud | Les notes FFL du match


Antoine Dupont

Lors de cette Coupe du monde, le XV de France avait la possibilité de faire radier le rugby au sein de notre fédé. Mais à la place, la FFL va redoubler d’amour pour l’Ovalie. Merci les Bleus.

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France

Baille – 1

Cyril a décidé de déterrer le premier la hache de guerre. Une minute de jeu, et déjà un essai aplati. Pas cool Cyril, pas cool. Alors que dire de son doublé à la demi-heure de jeu ? Rendez-vous demain à 9h à notre bureau pour comprendre la raison de tels agissements à notre égard.

Mauvaka – 2

Qui c’est ce talonneur qui a les cannes d’un ailier et la puissance d’un semi-remorque ? On pensait qu’on en avait terminé avec Bastareaud.

Atonio – 3

Une pensée pour tous les défenseurs qui ont eu à “canaliser” les impacts d’Atonio durant 1 heure. On ne souhaite même pas cela à notre pire ennemi.

Woki – 7

Un amour de réception de balle sur la chandelle sud-africaine. On invite Cameron à postuler auprès de la Team Yavbou. Il en deviendrait un titulaire indéboulonnable.

Jelonch – 5

Comme à son habitude, le Toulousain a envoyé des plaquages de mutants. Un langage de Sud-Africain quoi.

Ollivon – 4

Les experts les plus pointus de rugby ont tous noté cette information capitale pour ce match ; Charles Ollivon s’est rasé la barbe et a laissé apparaître une moustache. On vous tient au courant si nous récoltons des informations supplémentaires.

Alldritt – 3

On n’avait pas vu un tel gratteur depuis ce gars à la pause café qui te demande tous les jours s’il peut “griller une clope avec toi”. Insupportable.

Dupont – 1

Même casqué, Antoine a fait tourner la tête aux Sud-Africains. Et la nôtre par la même occasion. Et si par malheur, un joueur adverse osait toucher à un de ses cheveux, c’était l’indignation totale côté français. On en aurait presque oublié que le rugby était un “sport de contact”.

Entamer une course contre-la-montre pour son retour, se faire opérer, jouer avec un casque pour finalement perdre pour 1 point. C’est dans ces moments-là qu’on est heureux d’être Français.

Jalibert – 5

On n’avait plus vu un tel dévissé du pied depuis celui de Clinton Njie en finale de Ligue Europa. Il est quand même parvenu à envoyer le ballon derrière lui, il faut prendre conscience de l’ampleur de l’exploit.

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Bielle-Biarrey – 4

Si au foot on vénère le sauvetage sur sa ligne, au rugby on se prosterne devant un sauvetage de touche. Ce sport ou rien.

Danty – 3

On se demande encore si Kitshoff et ses 125 kg se sont remis de cette charge de mammouth du joueur de La Rochelle. Rarement la formule “être sur le cul” aura si bien porté son nom.

Penaud – 6

On s’attendait une nouvelle fois à morfler face à la vista de Damian Penaud, fort heureusement il a été fair-play ce soir et a envoyé son cousin à la place.

Ramos – 7

Les mots nous manquent devant une telle nonchalance de Ramos pour taper sa transformation. Entre le début de sa gestuelle et sa frappe, on a eu le temps de se mater l’intégrale de One Piece.

Perdre à un point quand tu foires une transformation, on vous laisse sortir vos calculettes.

Afrique du Sud

Etzebeth – 1

Si Etzebeth voulait soigner sa réputation ce soir, ça ne sera pas vraiment le cas. Auteur d’un premier presqu’en avant pour empêcher le deuxième essai, il récidive 1 minute plus tard en feintant d’effleurer le ballon sur une chandelle. Essai sud-africain juste derrière. Dans tous les mauvais bons coups.

Pollard – 3

Selon nos informations, André Pollard ne serait toujours pas retombé sur la feinte de Jalibert.

Arendse – 2

Oh le petit filou. L’ailier de poche profite du rebond favorable du ballon pour climatiser les 80 000 supporters du Stade de France. On est presque jaloux.

De Allende – 3

Le trois quart centre des Springboks y est allé de son petit essai grâce au passage au travers aérien de Cameron Woki. Qui a dit que le rugby était un sport compliqué ?

Kolbe – 1

A deux doigts de faire une crise d’épilepsie pour arriver à suivre la fusée sud-africaine à la télé. Kolbe est l’une des raisons qui nous confortent dans le fait de n’avoir jamais persévéré dans le haut niveau, outre l’absence totale de talent bien sûr.

L’arbitre – 10

Il était inconcevable de perdre dans cette Coupe du monde sans évoquer le 16e homme adverse ; l’arbitre. Après Craig Joubert et Jaco Peyper, Ben O’Keeffe poursuit la lignée dorée de ces hommes au sifflet qui nous font vivre des moments de grâce éternelle.