Biathlon | Les Bleues plongent la France dans le noir absolu


Championnes du monde en titre du relais en biathlon, les Françaises pouvaient remporter le petit globe de la spécialité. Et à l’instar de leurs homologues masculins, elles n’ont malheureusement pas tremblé avant la dernière marche.

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Le biathlon français dépasse toutes les bornes

Première relayeuse tricolore, Lou Jeanmonnot réussit un sans-faute sur le tir couché, quand les Suédoises, les Allemandes et les Norvégiennes partent toutes à la faute. Et bis repetita sur le debout, ce qui lui permet de donner le relais à Océane Michelon avec une trentaine de secondes d’avance sur les principales adversaires de l’équipe de France. À peine vingt minutes de course, et cela sent déjà le roussi pour la FFL.

Mais le passage de relais entre Lou Jeanmonnot et Océane Michelon ne se fait pas ressentir. Cette dernière claque à son tour un sans-faute ; les Bleues sont à 20/20 à mi-course, sans avoir utilisé la moindre balle de pioche. C’est tout bonnement indécent.

Il faut attendre que Justine Braisaz-Bouchet prenne part à la course pour qu’il y ait un peu de piment. La Française essaye de relancer le suspense sur son tir couché, mais elle bute sur les balles de pioche, en les réussissant toutes. Résultat, la France possède 46 secondes d’avance sur la Norvège, avant que Julia Simon ne termine le travail. On a connu plus inconfortable comme situation.

Alors que notre tête était déjà sous l’eau, Julia Simon nous la maintient avec un tir debout tout bonnement insolent. Une rafale de balles qui fait tomber les cibles une à une, pour un 35/40 derrière la carabine sur l’ensemble du relais pour les Bleues. Trois heures après les hommes, les Françaises remportent à leur tour leur course, avec un temps de 1 heure, 11 minutes, 11 secondes et 1 dixième. L’affront jusqu’au bout. Ce succès leur permet de glaner le globe du relais, comme les hommes. C’est simple, cela faisait 31 ans que ce n’était plus arrivé le même jour. C’en est trop pour nous, et depuis bien longtemps.

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