Mondiaux Biathlon | La chute se confirme pour les Françaises


Au lendemain du titre mondial du relais masculin chez les jeunes, l’équipe de France féminine junior de biathlon avait tout pour se faire pardonner. Et bien entendu, un affront en a remplacé un autre. On connaît la chanson.

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Le biathlon tricolore encore blessé dans sa chair

Célia Henaff lance les hostilités sur le relais féminin des Championnats du monde juniors, et commet trois erreurs sur le premier tir. Malheureusement sur cette course, ce n’est pas synonyme de tour de pénalité, mais de balle de pioche. La Française ressort 11e à 35 secondes de la tête, mais dès le tour suivant, c’est la débandade sur le pas de tir. Célia Henaff limite la casse avec une faute, et repart première pour donner le relais en tête à Voldiya Galmace-Paulin. Terrible opération, mais le pire est à venir.

Si Galmace-Paulin démarre avec la Norvège dans ses skis, lorsqu’elle donne le relais à Anaëlle Bondoux, c’est un matelas odieux de 45 secondes qui sépare les Françaises des Scandinaves. Tous nos espoirs reposent désormais sur les épaules de la récente vice-championne du monde de la mass-start. Voilà à quoi nous sommes réduits. Si le tir couché se passe comme sur des skis fartés, le debout est une tout autre chanson. Bondoux blanchit quatre cibles, mais commet trois fautes. En cas de quatrième, c’est l’anneau de pénalité, et la Norvège qui repasse devant. Non seulement la Français a les nerfs solides, mais c’est la Norvégienne qui s’en va tourner à deux reprises, et l’Allemande. Oh le coup de massue.

Avec 1 minute et 23 secondes d’avance sur sa première poursuivante, on se dit alors qu’Amandine Mengin peut se faire un petit décrassage sans pression. Mais c’était bien mal connaître la Française qui flirte avec l’anneau de pénalité sur ses deux tirs. Et notamment le dernier, où elle commet trois fautes, pour finalement réussir ses trois balles de pioche. On vous l’a déjà dit qu’il n’y avait rien de pire que l’espoir ? Ce titre permet à l’équipe de France de terminer meilleure nation de ces Championnats du monde. Quelle surprise.

Après le titre mondial chez les séniors, les juniors assurent la relève. Elle est belle la France.

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