Si la Ligue 1 propose un divertissement de toute beauté depuis quelques semaines, son homologue suisse n’a absolument pas à rougir. En effet, il peut compter sur l’inévitable FC Sion pour mettre des paillettes dans nos vies.
Le FC Sion nous vend encore du rêve
Battu 2-1 à Lucerne la semaine dernière, le FC Sion n’attirait pas forcément la lumière sur lui. Pourtant, cette défaite a été provoquée par un but contre son camp de toute beauté. Son auteur ? Le défenseur central serbe Kreshnik Hajrizi. Admirez juste.
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Si, par fair-play, Severin Ottiger a lui aussi inscrit un CSC, Sion s’est tout de même incliné sur la pelouse de Lucerne. Alors quand les Rouge et Blanc se rendent chez le leader Bâle une semaine plus tard, on s’attend à une grosse réaction. Et on ne va pas être déçus. En effet, cette dernière ne va pas se faire attendre. Dès la 17e minute, Bejamin Kololli fracasse à son tour ses propres filets, et ouvre le score pour Bâle avec un coup de tête inversé. À montrer de toute urgence dans les écoles de football françaises. Un deuxième but contre son camp en l’espace d’une semaine seulement pour le club valaisan, cela force le respect. Mettons-nous une seule seconde à la place du gardien Timothy Fayulu qui s’est fait tromper par deux fois par ses propres coéquipiers. Le sentiment de trahison doit être immense.
Un premier but qui donne l’élan nécessaire à Sion pour s’incliner 2-0 à Bâle, et qui permet aux Sédunois de signer un second revers consécutif à mettre au crédit de ses propres joueurs. Au sens premier du terme. Qui a dit qu’on ne pouvait pas bénéficier d’un douzième homme en jouant à l’extérieur ? Au niveau du classement, le FC Sion se balade dans le ventre mou du championnat suisse (9e sur 12), avec huit victoires en 26 matchs. Encore un petit effort pour goûter à la zone rouge. Et cela commence dès le week-end prochain avec la réception du FC Lugano. Jamais deux sans trois comme on dit. On se quitte avec la remarque philosophique de l’entraîneur français de Sion, Didier Tholot.
“Il faut avoir un peu plus de cul” Didier Tholot
On vous avait prévenus.