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Mondiaux Triathlon | La perf impardonnable mais habituelle des Français

Alexis Hanquinquant

Ce week-end, les meilleurs triathlètes du monde entier se donnent rendez-vous à Torremolinos, en Espagne, pour les Championnats du monde. Et comme toujours, le para-triathlon et le triathlon français en ont profité pour nous faire très, très mal.

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Le para-triathlon toujours aussi incompatible avec la FFL

L’épreuve PTS4 a, de loin, été la plus difficile à digérer pour la Fédé de la Lose. Et pour cause, nous avons frôlé un accident diplomatique avec un triplé français. Mais fort heureusement, Nil Riudavets Victory a volé à notre secours. Un sauvetage héroïque avec sa deuxième place, ne laissant que la troisième place à Pierre-Antoine Baele, et la cinquième à Grégoire Berthon.

Si nous ne vous parlons pas du vainqueur, c’est qu’il y a bien une raison. Circulez, il n’y a rien à voir. Comme très (trop ?) souvent dans cette catégorie, Alexis Hanquinquant est venu nuire à toute notion de suspense. En remportant cette course de façon odieuse, avec deux minutes d’avance sur son dauphin, le Français s’est emparé d’un septième titre mondial. Le Michael Schumacher du para-triathlon. Et quelque chose nous dit que le double champion paralympique et septuple champion d’Europe n’a pas encore fini de ruiner nos week-ends.

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Elise Marc un grand coup dans la win

Dans la catégorie PTS3, une autre Française a suivi les pas immondes d’Alexis Hanquinquant, à savoir Elise Marc. En effet, la para-triathlète tricolore a décroché une nouvelle médaille d’or devant la Néerlandaise Sanne Koopman et la Finlandaise Liina Nuoranne, faisant d’elle une multiple championne du monde au goût bien trop prononcé pour l’or.

Mais la razzia tricolore ne s’arrête pas là, puis les Bleus ramènent pas moins de six médailles, avec celles en argent de Thibaut Rigaudeau en PTVI et Camille Sénéclauze en PTS4, puis celle en bronze de Antoine Pérel en PTVI. Bref, le week-end noir se poursuit pour la FFL.

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Chez les juniors aussi, la gueule de bois est totale

Après le para-triathlon, place aux jeunes. Et la relève n’est en rien rassurante. En effet, Ambre Grasset devient championne du monde juniors devant la Hongroise Fanni Szalai, pour deux maudites secondes, et un sprint qui ne tourne pas en notre faveur. Et comme si cela ne suffisait pas, Léa Houart complète le podium. Réveillez-nous de ce cauchemar s’il vous plaît.

Les scénaristes des Championnats du monde juniors de triathlon ne sont pas les plus gros bosseurs, qu’on se le dise. Les gars ont simplement fait Ctrl-C + Ctrl-V sur la course masculine. En effet, dans le rôle d’Ambre Grasset, vous avez Nils Serre Gehri en or. Et dans celui de Léa Houart en bronze ? Achile Besson. Et comme pour les filles, Reese Vannerson évite à la France un doublé fatal. Même si son décrochage dans le dernier virage face à Nils Serre Gehri est encore douloureux pour nous.

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Tom
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